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  • Aides technologiques

    techno 1L'utilité des aides technologiques est confirmée par les aidants de personnes atteintes d'Alzheimer
    L'association France Alzheimer et maladies apparentées et l'équipe de recherche du laboratoire Lusage de l'hôpital Broca (Assistance publique-hôpitaux de Paris, université Paris-Descartes) ont mené une enquête sur l'utilisation des aides technologiques dans l'accompagnement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Les résultats confirment que ces équipements "peuvent constituer une réponsetecno 2 pertinente au maintien de l'autonomie et de la qualité de vie", écrivent les deux partenaires dans un communiqué.

    L'enquête a été réalisée en ligne par un questionnaire auto-administré durant trois mois du 24 février au 11 mai auprès de 2 200 aidants familiaux (60%) et professionnels (40%). 75% des répondants se disent satisfaits des aides technologiques et 69% sont prêts à les utiliser dans l'accompagnement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. En effet, les équipements sont majoritairement (77%) perçus comme utiles pour sécuriser l'environnement de vie et prévenir les accidents, et pour soutenir les aidants. Deux tiers des répondants techno3les jugent aussi utiles pour mieux communiquer, pour les loisirs et pour la stimulation sensorielle. Pour plus de 60% des participants, les aides technologiques contribuent en outre à faciliter le suivi de l'état de santé du proche, aident à l'orientation dans l'espace et dans le temps, ou encore permettent d'entretenir et de stimuler les capacités intellectuelles. Un peu moins de 60% des personnes interrogées les considèrent pour leur capacité à maintenir de la vie sociale et relationnelle et seulement 44%, s'étonnent France Alzheimer et le laboratoire Lusage, les voient comme des aides dans les tâches domestiques.

    Des exemples d'aides technologiques
    Les plus utilisées sont les détecteurs d'anomalies (fumée, fuite de gaz, chute...), les appareils électroniques de mesure médicale (tensiomètre, pèse-personne, etc.) et les montres, horloges ettechno4 calendriers simplifiés. Les aides connues mais non utilisées sont le robot aspirateur, les jeux vidéo et les dispositifs de géolocalisation. Les moins connues sont les robots sociaux (type Paro) et d'assistance, les localisateurs d'objets et les appareils électroménagers simplifiés.

    Parmi les facteurs incitatifs à l'usage de ces équipements, le respect de la dignité et de la vie de la personne est cité en premier lieu. Viennent ensuite leur utilité pour la prise en charge des personnes malades, leur facilité d'usage et leur fiabilité. D'autres encore guident les choix, à l'instar techno5du rapport coût-utilité, de l'encadrement légal de l'utilisation des technologies, de la disponibilité d'un support technique ou de la généralisation du produit dans la vie courante. Quant à demander conseil les concernant, les aidants privilégient les associations Alzheimer (à 57%), puis les professionnels de santé (54%), les personnes utilisant déjà les technologies (50%), les informations sur Internet (36%) et les boutiques spécialisées (21%).

    Pour voir les principaux résultats de l'enquête en infographie : lien ici

    crédit photo :  http://www.prevenchute.com,http://www.aidestechnos.com,http://www.francealzheimer.org.
    source : http://www.hospimedia.fr

  • Sortie au Marché de Noel du 08 décembre 2016

     noel 2016Un peu de répit pour des aidants familiaux du 82
    A l’invitation des S’EntrAidants 82 de l’Association des Paralysés de France de Tarn et Garonne,noel 2 13 aidants familiaux de l’APF et  de l’APAS 82 ont pris la direction de la Ville Rose pour aller visiter le Marché de Noel.
    Après un bon repas au restaurantnoel 3 de spécialités méditerranéennes « Le Cappadoce », nous nous sommes dirigés vers la Place du Capitole et le Marché de Noel.
    Une visite tranquille, loin de la foule des dimanches, nous avons ainsi pu nous approcher des étals noel 4pour voir les différents produits artisanaux et faire nos emplettes.
    Quelques dégustations de ci de là ont ponctué cette après midi récréative.noel 5
    Une journée dont nous nous souviendrons et qui nous l’espérons, en appellera d’autres.

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  • Schizophrénie

    image 1Schizophrénie : impliquer les familles pour mieux soigner
    Au sein d’une famille touchée par la schizophrénie, la communication est souvent difficile. Le programme psycho-éducatif Profamille permet d’apaiser les tensions. Soutenus et mieux accompagnés, les patients font moins de rechutes. Dominique Willard, psychologue à l’hôpital Sainte-Anne (Paris) et responsable du cluster Profamille Ile-de-France, nous explique pourquoi.

    Pourquoi est-il important d’aider les familles dans la schizophrénie ?
    Dans la schizophrénie, près de la moitié des aidants familiaux sont dépressifs. On sait qu’une personne dépressive, qui n’est pas prise en charge, n’est pas en capacité d’aider son proche et va mourir deux fois plus vite que les autres, à âge égal. Or qui s’occupe d’un patient schizophrène, en dehors des périodes d’hospitalisation ? C’est sa famille. Les parents sont en première ligne, 24 h sur 24, sept jours sur sept.

    Ce soutien apporté aux familles bénéficie-t-il aux patients ?
    Le taux de rechute est divisé par quatre la première année, par deux les années suivantes lorsqu’une prise en charge psychoéducative type Profamille est proposée aux familles, bien que le patient ne soit pas présent.

    En quoi consiste ce programme ?
    Les familles (parents, grand-parents, frères, sœurs, conjoints, cousins…) participent seuls aux séances, sans le patient. Il est important qu’elles se sentent complètement libres. Nous leur apprenons ce qu’est la maladie, les traitements qui existent et les différentes prises en charge. On travaille beaucoup sur les techniques de communication, par des jeux de rôle, à partir d’exemples vécus. Cette communication est, le plus souvent, difficile voire inexistante. Or, dans la schizophrénie, il y a des troubles de l’attention, de la mémoire et de la planification, dont il faut tenir compte. Sinon, l’atmosphère peut devenir lourde. Dans certaines familles, les gens ne se parlent plus. Avec ce programme, nous constatons, en général, une amélioration de 30 % en termes de connaissance de la maladie, d’amélioration de l’état dépressif et d’apprentissage d’un savoir-faire. Le programme est organisé en deux modules. Il est prévu quatorze séances de quatre heures la première année, puis la deuxième année : quatre séances avec un animateur et quatre séances sans animateur.

    Les familles sont-elles motivées ?
    Il y a une forte demande. En France, seules 3 à 5 % des familles ont pu bénéficier du programme. En Ile-de-France, il y a plus d’un an d’attente. Sur l’ensemble de la France, on compte une cinquantaine d’équipes Profamille. Elles sont malheureusement, pour l’instant, inégalement réparties sur le territoire.

    Plus d’infos :
    - en contactant Dominique Willard par mail : d.willard@ch-sainte-anne.fr
    - sur le site de l’association Promesses

    source : http://www.santemagazine.fr
    crédit photo : http://www.doublecause.net

  • Dernière réunion de 2016

    Vie du réseau

    06/12-01Lors de notre réunion mensuelle du 06 décembre 2016, c'est avec plaisir que nous avons acceuilli le 16/12-02nouveau "chargé de projets" au sein de l'APF 82, VALENTIN et "notre" ex ergothérapeute SANDRA, à l'origine de notre groupe, 16/12-03venue nous faire un petit coucou.
    Après le partage du repas de midi, les choses sérieuses ont repris pour faire avancer nos projets de 2017.

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