Encore quelques jours de patience!!
DIMANCHE 31 janvier 2016
Loto de L'APF 82
à 14H30
ALBIAS (82350)
Nombreux lots : voir notre post du 05/01/2016
Réseau des Aidants Familiaux : entraide, conseil,...
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« Les moyens alloués à la perte d’autonomie sont un choix politique »
Entre des États très généreux et d’autres qui consacrent peu de moyens pour aider leur population à financer les dépenses liées à la perte d’autonomie, les solutions varient du tout au tout, explique Caroline Berchet, analyste des politiques de santé à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Quel sera l’impact du vieillissement sur les finances publiques ?
Les dépenses publiques consacrées aux soins de longue durée pourraient au moins doubler d’ici à 2060 pour atteindre plus de 3 % du PIB, contre 1,7 % aujourd’hui. Cette moyenne cache d’importantes disparités. Les Pays-Bas (4,3 % du PIB), la Suède (3,2 %) ou la Norvège (2,4 %) mènent les politiques les plus généreuses avec une couverture publique assez exhaustive et une offre de services formels très développée.
A l’inverse, des pays comme l’Estonie, la Grèce ou la République slovaque y consacrent moins de 0,5 % de leur PIB. C’est clairement un choix politique, même si ces disparités s’expliquent en partie par des différences de structures démographiques.
Quels sont les modèles de financement mis en œuvre ?
On distingue trois groupes de pays. Le premier, composé des pays nordiques, des Pays-Bas, du Japon ou encore de la Belgique, propose une couverture universelle avec une prise en charge assez complète.
Ces modèles sont financés par l’impôt (pays nordiques), par une assurance sociale spéciale liée à la dépendance, (Japon et Pays-Bas), ou en intégrant l’essentiel de la couverture de la dépendance dans le système de santé, comme en Belgique. C’est la solution la plus protectrice : la couverture profite à l’ensemble de la population, quelles que soient les ressources de la personne ou de sa famille, même si ces critères peuvent être utilisés pour déterminer la participation individuelle des usagers.
Le deuxième groupe de pays alloue des prestations universelles, en nature ou en espèces, ouvertes à tous, mais dont le niveau dépend notamment des ressources. C’est le cas en France, en Autriche, en Italie… Ces dispositifs ne couvrent donc pas le coût de la dépendance. Les plus démunis sont bien protégés, mais le reste à charge peut être très élevé pour les autres.
Reste les Etats-Unis, où le filet de protection cible les personnes les plus vulnérables. Au Royaume-Uni, le dispositif public couvre ceux ayant un faible niveau de revenu ou de patrimoine, mais reste moins restrictif qu’aux Etats-Unis.
Le maintien à domicile est-il la clé pour réduire les dépenses ?
C’est en tout cas une tendance forte. Le maintien à domicile est moins coûteux que la prise en charge en établissement pour des niveaux de dépendance légère et moyenne, car il suppose souvent l’implication des proches et de la famille.
La France figure parmi les pays de l’OCDE où la proportion d’aidants informels – famille et amis – est la plus forte. En 2013, 16,5 % des plus de 50 ans accompagnaient un proche, contre 11,4 % en Suède. Or, assumer ce rôle a des répercussions sur la vie sociale, la santé et l’activité professionnelle.
Quelles sont les bonnes pratiques pour épauler les aidants ?
Dans la majorité des pays de l’OCDE, la loi accorde un droit à congé pour soutien familial. La rémunération de ces congés n’est pas systématique ou est plafonnée. A l’exception de la Belgique, avec un congé de douze mois rémunéré.
Des pays tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni, favorisent un aménagement temporaire du temps de travail. D’autres apportent un soutien financier aux aidants. Des allocations existent ainsi dans les pays nordiques, au Royaume-Uni… En France et en Allemagne, les prestations versées aux personnes dépendantes peuvent permettre de rémunérer l’aidant.
Enfin, la plupart développent des centres de soins-relais pour accueillir les personnes dépendantes et offrir un répit aux aidants familiaux. La Suède et les Pays-Bas sont en avance dans ce domaine, alors qu’il existe une pénurie de ces structures en Suisse et en France.
source : http://www.lemonde.fr
crédit photo : http://www.econostrum.info
Mistigri
Le vote de la loi ASV juste en fin 2015, les avancées réelles de la loi pour les aidants qui prennent soin d’un proche dépendant et bénéficiaire de l’APA, la reprise par différents médias des mesures phare de la loi, et donc le droit au répit pour les aidants concernés, autant de points qui peuvent paraitre positifs, mais qui laissent aussi des zones d’ombre que souligne une aidante. Cette aidante appelle des éclaircissements rapides, faute de quoi, dit-elle, les aidants continueront à être seuls «quand l’aide professionnelle quitte le domicile en tirant la porte derrière elle».
source : http://www.aidant.info
crédit photo : http://www.quizz.biz
Guide pratique d’orientation pour les aidants
Je cherche des informations, j’ai besoin de conseils, j’ai besoin de parler, j’ai besoin de répit, je voudrais partir en vacances, je cherche des aides financières pour mon proche, je voudrais faire adapter le logement, je voudrais trouver un établissement d’accueil… Lorsque son proche perd son autonomie ou devient dépendant, il n’est pas toujours facile pour les aidants de savoir où et auprès de qui s’adresser pour trouver des solutions adaptées. Voici un petit guide pratique pour faciliter vos démarches et trouver des réponses spécifiques.
source:http://www.aidonslesnotres.fr
crédit photo : https://www.learningappguide.com/