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  • Notre réseau récompensé......

    cpam 82 Une bonne nouvelle avec l'arrivée du printemps, notre demande de subvention auprés de la CPAM 82 a été retenue pour mener à bien notre action "Oxygène pour les aidants".
    Une enveloppe de 2000 €uros nous a été attribuée.

    Les S'EntrAidants 82 remercient ici la CPAM 82 pour son soutien.

  • Propositions et mesures du Collectif Inter-associatif des Aidants familiaux aux Politiques

    ciaafPrésidentielle 2017 : Les propositions du CIAAF pour les aidants familiaux

    Les 8.3 millions d'aidants familiaux et proches aidants sont des maillons incontournables du lien social et de l’accompagnement, par l’appui qu’ils apportent aux personnes âgées, aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap. Pour améliorer les droits dont ils bénéficient, le Collectif inter associatif d’aide aux aidants familiaux présente 6 propositions et 10 mesures.

    1 – Renforcer le congé de proche aidant
    Depuis janvier 2017, le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial. Ce congé permet d’accompagner une personne âgée ou en situation de handicap. Néanmoins, il mérite d’être amélioré afin de mieux répondre aux besoins des proches aidants et de préserver leurs droits, avec :
    - Une indemnité au moins équivalente à l’allocation journalière de présence parentale.
    - Une durée de 3 ans sur l’ensemble de la carrière.
    - Un maintien des droits à la retraite sur la base d’un temps plein.

    2 – Assurer des moyens décents aux aidants familiaux et proches aidants durant la retraite
    Venir en aide à une personne dépendante a un impact sur la vie professionnelle et le déroulement de carrière de l’aidant familial ou proche aidant. Cet impact ne doit pas amener à une situation de pauvreté durant la retraite. Le CIAAF demande donc :
    - L’harmonisation des droits en matière de majoration de durée d’assurance et une majoration portée à un minimum de 16 trimestres.
    - Une pension de retraite sur la base d’un temps plein pour tous les aidants familiaux et proches aidants qui, parce qu’ils viennent en aide à un proche, n’ont pu aller sur le marché du travail, ont dû aménager leur temps de travail, passer à temps partiel, prendre un congé de proche aidant et/ou interrompre leur activité professionnelle, et ceci même s’ils sont dédommagés au titre de l’aide apportée.

    3 – Défiscaliser le dédommagement
    Le dédommagement, très faible, alloué aux aidants familiaux pour le service indispensable qu’ils rendent à la société doit être déclaré au titre des bénéfices non commerciaux (!), ce qui est susceptible d’induire une diminution d’autres prestations du fait de l’augmentation du quotient familial. Le CIAAF demande :
    - La non-imposition du dédommagement pour tous les aidants familiaux et proches aidants.

    4 – Permettre un réel accès aux droits
    Les aidants familiaux sont souvent peu ou mal informés de leurs droits et les réponses qu’ils peuvent mobiliser en matière de soutiens et répit restent peu nombreuses et sont réparties de façon très inégale sur le territoire. Il faut donc :
    - Une information claire et accessible en matière de droits (dédommagement, assurance maladie, retraite, congés, répit…)
    - Le développement de réponses concrètes de soutien et de répit sur l’ensemble du territoire

    5 – Reconnaître la place et le rôle des aidants familiaux et proches aidants
    La problématique des aidants (place, rôle, conséquences) reste mal connue de la part des différents intervenants professionnels. Le CIAAF demande donc :
    - La mise en place d’un module sur la relation aidant/aidé/professionnel dans toutes les formations des métiers du secteur sanitaire, social et médico-social (département, MDPH, CAF….).

    6 – Reconnaître l’activité de l’aidant familial
    Les aidants familiaux et proches aidants, en majorité des femmes (57%), qui ne travaillent plus du fait de l’aide apportée à un proche perdent leur statut d’assuré(e) et deviennent ayant droit de leur conjoint. Il s’agit d’une non-reconnaissance du travail effectué auprès des proches aidés. Le CIAAF demande donc :
    - La possibilité d’une affiliation gratuite à l’assurance maladie pour tous les aidants familiaux et proches aidants.

    Si les aidants familiaux sont officiellement reconnus par la loi (2005 pour les aidants familiaux de personnes handicapées et 2015 pour les proches aidants de personnes âgées) les droits des aidants nécessitent d’être améliorés pour répondre à la réalité de leurs situations.
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    source et crédit photo : http://www.unaf.fr

  • Politique : quoi de nouveau dans leurs programmes ?

    Revue de presse
    Présidentielle 2017 : l’enjeu de la dépendance

    revue de presse
    Sujet de préoccupation majeure pour les Français, la prise en charge des personnes âgées dépendantes est peu abordée par les candidats à l'élection présidentielle.

    Jusqu'à présent, les candidats à la présidentielle ont parlé des retraites, un peu du handicap, vaguement de l'autonomie… Malgré la préoccupation et l'implication des Français pour le bien-être de leurs ainés, constate Le Parisien.

    Que proposent les postulants à la présidence de la République en matière de lutte contre la dépendance ?

    - Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) veut créer 10.000 places par an en maisons de retraite.

    - Benoit Hamon entend encourager la création de places dans les Ehpad publics ou les établissements créés par l'économie sociale et solidaire (ESS), résume Le Parisien. Il veut également augmenter l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) de 30%, et mieux former et rémunérer les aidants.

    - Emmanuel Macron (En Marche !) propose d'augmenter le minimum vieillesse de 100 euros. Il veut également créer un service sanitaire de trois mois pour les étudiants en santé dans l'optique de mener des actions de prévention en faveur de la dépendance.

    - François Fillon (LR) désire créer un label pour les contrats d'assurance dépendance, développer les fonds viagers mutualisés et inciter au développement de l'épargne autonomie.

    Marine Le Pen veut créer une cinquième branche (« risque ») de la Sécurité sociale, pour couvrir les dépenses liées à la dépendance. Cette mesure sera financée par la « lutte contre la fraude » en matière de dépenses de santé et par la suppression de l'aide médicale d'Etat (qui permet aux étrangers en situation irrégulière d'accéder aux soins). Elle entend revaloriser le minimum vieillesse en le conditionnant à la nationalité française (ou à vingt ans de résidence dans le pays).

    "Quand les politiques vont-ils se réveiller ?", interpelle, dans Le Parisien, Jean-Michel Cadron, consultant en politiques de vieillissement. "C'est maintenant qu'il faut repenser les logements, l'urbanisme, les transports. Plus on attend, plus le chantier va devenir complexe et coûteux", ajoute-t-il.

    Aujourd'hui, un Français sur six s'occupe de ses parents ou grands-parents au quotidien. On compte 4,3 millions d'aidants auprès de personnes âgées dépendantes (hors établissements spécialisés). Un quart des aidants prennent sur leurs congés pour assumer leur rôle

    Que souhaitent les Français pour leurs vieux jours ? Rester chez eux (72%) et éviter la maison de retraite. Mais pour rester chez soi lorsqu'on n'est plus trop vaillant, il faut compter environ 1.800 euros par mois ! "La prise en charge à domicile repose en grande partie sur l'entourage, essentiellement les conjoints et les enfants", confirme, dans Le Parisien, l'économiste Philippe Crevel.

    "Ce système D qui ne dit pas son nom, c'est la fille dévouée qui apporte à manger, le beau-frère bricoleur qui installe rampe et carrelage antidérapant, le neveu qui fait les courses… Soit un coup de pouce équivalent à 6 ou 7 milliards d'euros par an !", estime Le Parisien.

    "Comment on fait pour la suite ? Si on ne répond pas à cette question à la fin du prochain quinquennat, le système va craquer", met en garde Philippe Crevel. Pour l'heure, le choix des Français est celui de la solidarité nationale. A elle de s'en charger, car jeune ou vieux, le problème nous concerne tous, estiment-ils. Deux personnes sur trois attendent du futur président un "financement durable du risque de perte d'autonomie".

    source : http://www.leparisien.fr, https://www.mutualite.fr
     crédit photo : https://www.mutualite.fr


  • Nous n'en sommes encore qu'aux premiers balbutiements.....

    relayeurPour offrir du répit aux aidants, il faut expérimenter le
    « baluchonnage »


    S’offrir une escapade pendant qu’un professionnel s’occupe nuit et jour de son proche malade ou âgé à son domicile : un rapport parlementaire rendu public mercredi préconise d’expérimenter le dispositif du
    « baluchonnage » pour « donner un répit indispensable » à ceux qui assument la charge d’aidant familial.

    Créée au Canada et instaurée également en Belgique, cette aide rebaptisée « relayage » par la députée socialiste Joëlle Huillier, qui a conduit le rapport, « pallie l’absence temporaire d’un aidant et s’adresse à des personnes en perte d’autonomie pour lesquelles le changement d’environnement causerait une désorganisation importante et engendrerait une perte de repères ».

    Ce « relayage » permet de quitter son domicile en laissant la personne que l’on accompagne aux soins d’un tiers en toute confiance.

    Mais pour qu’il offre un réel bénéfice à l’aidant, il devrait être « d’au moins deux jours et une nuit soit 36 heures » et sa mise en place se heurte par conséquent à plusieurs difficultés en terme de financement et de législation liée au travail, selon ce rapport remis à la secrétaire d’Etat en charge des personnes âgées, Pascale Boistard.

    « La réglementation en vigueur contraint actuellement à faire se succéder plusieurs relayeurs. Or, les personnes en perte d’autonomie ne peuvent voir se succéder plusieurs personnes sans d’importantes difficultés », est-il expliqué.

    Ainsi, la rapporteuse, qui a fait le tour des initiatives similaires proposées à titre expérimental dans une dizaine de structures de France, préconise la création d’un « comité de suivi » chargé de coordonner des actions menées sur trois territoires expérimentaux.

    « Il nous semble nécessaire que soit introduit dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale une disposition devant permettre la mise en oeuvre des expérimentations et d’assurer leur financement », est-il écrit. Il faut que « pour la prochaine législature, le Parlement reprenne des travaux afin d’apporter les modifications législatives nécessaires à l’encadrement du métier de relayeur ».

    En France, 8,3 millions de personnes aident de manière régulière et à domicile un ou plusieurs de leurs proches pour raison de santé ou d’un handicap. Parmi elles, 4,3 millions de personnes aident un proche de 60 ans ou plus.

    Selon une enquête menée par l’Association française des aidants en 2015, 48 % des aidants déclarent avoir des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas avant d’être aidants, 70 % disent ne plus s’accorder de temps pour les loisirs et 59 % se sentent seuls.

    NB : cette nouvelle aide ne devrait plus être conditionnée à l'APA (proposition ICI)

    Du baluchonnage québécois au relayage en France : une solution innovante de répit (lien vers le rapport ICI)
    Sur le même sujet : http://www.gazette-sante-social.fr

    source : http://www.paris-normandie.fr
    crédit photo : http://www.gre-mag.fr