Se reconnaître aidant
Nous sommes entre 8 et 10 millions d’aidants en France, qui prenons soin d’un proche malade, handicapé ou dépendant en raison de son âge.
Mais nombreux sont ceux qui, parmi nous, ne se « reconnaissent » pas comme aidant !
Cette proportion serait de l’ordre de la moitié selon quelques études qui sont publiées, donc un nombre compris entre 4 ou 5 millions d’aidants.
Se reconnaître aidant : la définition de la charte européenne
La charte européenne de l’aidant familial adoptée par différents pays d’Europe stipule que l’aidant familial est « la personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non et prendre plusieurs formes, notamment : nursing, soins, accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, démarches administratives, coordination, vigilance permanente, soutien psychologique ; communication, activités domestiques… ».
Se reconnaître aidant : un questionnaire utilisé par des entreprises auprès de leurs salariés-aidants
Des aidants sur le forum faisaient part d’entreprises qui utilisaient un questionnaire on line pour que leurs salariés répondent de manière anonyme à ce questionnaire, dans le but de mesurer d’une part l’importance en nombre des salariés-aidants au sein de ces entreprises, et d’autre part leurs attentes prioritaires d’informations et d’aides de la part de leur entreprise. Voici les 11 questions posées dans le questionnaire permettant aux salariés de se « définir » comme aidant :
. accompagnement du proche aux visites chez le médecin ou aux examens médicaux ou à d’autres convocations ;
. préparation des repas ou organisation des repas ;
. courses d’alimentation et d’entretien ;
. aide pour le gros entretien de la maison, les réparations et l’entretien du jardin ;
. aides personnelles comme aider à se lever, s’habiller, se nourrir, aller aux toilettes, se laver ;
. aide pour les déclaration administratives, juridiques ;
. aide pour le paiement des factures ;
. aide d’organisation pour une personne vivant très éloignée géographiquement ;
. entretien courant du domicile comme le ménage, le lavage du linge ;
. aide pour la prise de médicaments, leur dosage ;
. aide financière du proche.
Des aidants faisaient remarquer que même si cette « définition » de l’aidant était très large, elle avait l’avantage d’exprimer sous forme beaucoup plus concrète les différents rôles d’aidants possibles, et à partir de là, elle avait l’avantage de permettre aux aidants de mieux prendre conscience qu’ils sont « effectivement » aidants même s’ils n’ont pas encore l’impression de faire « quelque chose d’exceptionnel », ou qu’ils considèrent ne faire que ce qui est « normal ».
Se reconnaître aidant : quelle importance pour l’aidant ?
Quel enjeu est lié au fait que 4 ou 5 millions de personnes qui ne se « savent pas aidantes » prennent conscience de leur « statut » ou« rôle » ?
L’enjeu est que ces personnes se préparent et s’informent, avant même de rentrer dans des phases plus complexes et exigeantes du rôle d’aidant.
L’enjeu est que ces aidants n’attendent pas d’être devant des situations difficiles comme « devenir le parent de son propre parent », ou de devoir aider à la toilette, ou à s’habiller, pour se préparer psychologiquement au cours « naturel » du rôle d’aidant.
L’enjeu est que l’aidant réalise que les exigences en temps à consacrer au proche iront en s’accroissant, pas en diminuant, d’où l’importance de prévoir l’organisation qui sera nécessaire au fur et à mesure, notamment si la personne a une activité salariée.
L’enjeu est que l’aidant réalise qu’il est aidant, comme 8 à 10 millions d’autres aidants comme lui, et qu’il se rapproche de ces autres aidants, ses « pairs », à travers les groupes de paroles existants, les forums d’aidants....
Trop d’aidants attendent encore d’être au bord de l’épuisement avant de demander de l’aide : l’enjeu est qu’ils n’attendent plus le dernier moment pour s’organiser et se préparer à demander l’aide quand elle deviendra nécessaire.
La charte européenne de l’aidant familial adoptée par différents pays d’Europe stipule que l’aidant familial est « la personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non et prendre plusieurs formes, notamment : nursing, soins, accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, démarches administratives, coordination, vigilance permanente, soutien psychologique ; communication, activités domestiques… ».
Se reconnaître aidant : un questionnaire utilisé par des entreprises auprès de leurs salariés-aidants
Des aidants sur le forum faisaient part d’entreprises qui utilisaient un questionnaire on line pour que leurs salariés répondent de manière anonyme à ce questionnaire, dans le but de mesurer d’une part l’importance en nombre des salariés-aidants au sein de ces entreprises, et d’autre part leurs attentes prioritaires d’informations et d’aides de la part de leur entreprise. Voici les 11 questions posées dans le questionnaire permettant aux salariés de se « définir » comme aidant :
. accompagnement du proche aux visites chez le médecin ou aux examens médicaux ou à d’autres convocations ;
. préparation des repas ou organisation des repas ;
. courses d’alimentation et d’entretien ;
. aide pour le gros entretien de la maison, les réparations et l’entretien du jardin ;
. aides personnelles comme aider à se lever, s’habiller, se nourrir, aller aux toilettes, se laver ;
. aide pour les déclaration administratives, juridiques ;
. aide pour le paiement des factures ;
. aide d’organisation pour une personne vivant très éloignée géographiquement ;
. entretien courant du domicile comme le ménage, le lavage du linge ;
. aide pour la prise de médicaments, leur dosage ;
. aide financière du proche.
Des aidants faisaient remarquer que même si cette « définition » de l’aidant était très large, elle avait l’avantage d’exprimer sous forme beaucoup plus concrète les différents rôles d’aidants possibles, et à partir de là, elle avait l’avantage de permettre aux aidants de mieux prendre conscience qu’ils sont « effectivement » aidants même s’ils n’ont pas encore l’impression de faire « quelque chose d’exceptionnel », ou qu’ils considèrent ne faire que ce qui est « normal ».
Se reconnaître aidant : quelle importance pour l’aidant ?
Quel enjeu est lié au fait que 4 ou 5 millions de personnes qui ne se « savent pas aidantes » prennent conscience de leur « statut » ou« rôle » ?
L’enjeu est que ces personnes se préparent et s’informent, avant même de rentrer dans des phases plus complexes et exigeantes du rôle d’aidant.
L’enjeu est que ces aidants n’attendent pas d’être devant des situations difficiles comme « devenir le parent de son propre parent », ou de devoir aider à la toilette, ou à s’habiller, pour se préparer psychologiquement au cours « naturel » du rôle d’aidant.
L’enjeu est que l’aidant réalise que les exigences en temps à consacrer au proche iront en s’accroissant, pas en diminuant, d’où l’importance de prévoir l’organisation qui sera nécessaire au fur et à mesure, notamment si la personne a une activité salariée.
L’enjeu est que l’aidant réalise qu’il est aidant, comme 8 à 10 millions d’autres aidants comme lui, et qu’il se rapproche de ces autres aidants, ses « pairs », à travers les groupes de paroles existants, les forums d’aidants....
Trop d’aidants attendent encore d’être au bord de l’épuisement avant de demander de l’aide : l’enjeu est qu’ils n’attendent plus le dernier moment pour s’organiser et se préparer à demander l’aide quand elle deviendra nécessaire.
source : aideautonomie.fr
crédit image : association-phares.org