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  • Quand la volonté est politique.....


    la reunionLe "Répit-Repos", un dispositif efficient au service des aidants familiaux
    "À chaque partage d'expérience, on se sent moins seul et on fait le plein d'énergie pour repartir de plus belle."

    SOLIDARITÉ.
    Mesure phare de la loi d'adaptation de la société ausituation vieillissement, le "Répit-Repos" permet aux proches qui aident, en permanence, des personnes âgées ou porteuses de handicap, de souffler. À La Réunion, nombre de familles en font un usage heureux.

    "C'est vraiment un grand bol d'air dans ma vie, une parenthèse qui fait du bien ! C'est un grand soulagement," s'exclame Jacqueline. Maman d'une fille adulte handicapée (psychomoteur) elle fait régulièrement appel au "Répit-Repos".
    De quoi s ˜agit-il ? "C'est un dispositif qui permet, à nous autres aidants familiaux, de vaquer à nos occupations journalières ou alors de prendre quelques jours de vacances dans un cadre adapté."

    En semaine, il lui arrive de laisser sa protégée aux bons soins d'une personne agréée afin de remplir les diverses et multiples obligations qui sont celles de l'active retraitée qu'elle est. Parfois même, en compagnie de son mari, elle s'accorde un week-end dans l'une ou l'autre structure hôtelière mise en place dans ce cadre. "À ce moment-là, nous confions notre fille à la garde de notre fils aîné ou à un autre membre de la famille. Mais, il y aurait, aussi, la possibilité, de la laisser à une personne agréée."

    Jacqueline pourrait, tout aussi bien, s'offrir par ses propres moyens, une escapade dans un établissement huppé de l'île, mais ce qu'elle retire de ses "séjours Grand'R" ou des "Kaz Grand'R" n'est en rien égalable. "Ce sont des rendez-vous conçus spécialement pour nous les aidants, avec des activités et des conférences enrichissantes. On apprend beaucoup sur nos droits, sur la législation, sur la santé, sur la psychologie ; on s'adonne au yoga, à la gymnastique ; on rencontre d'autres familles avec lesquelles on partage des expériences et des chemins de vie. À chaque fois, on se sent moins seul et on fait le plein d'énergie pour repartir de plus belle à la tâche."

    Le "Répit-Repos" institué par le conseil départemental en 2010, a aujourd'hui toute sa place dans le tissu de l'action sociale de l'île, maillant des réseaux multiples (État, collectivités locales, associations !). L'attribution de la bourse d'heures, pour une prise en charge globale de l'accompagnement, est soumise systématiquement à une évaluation au domicile de l'aidant par une infirmière.

    "Cette action répond aux orientations de la politique d'action sociale menée par la collectivité sur l'accès aux vacances et loisirs, en particulier en faveur des populations en difficultés, en situation de handicap, de dépendance," expliquent les services compétents du palais de la Source.

    Une action frappée au coin du bon sens et de la responsabilité collective quand on sait que l'épuisement est une des principales causes de maltraitance au sein des familles confrontées à une personne âgée ou handicapée.

    Les non-professionnels sont majoritaires
    Sur les 68 000 aidants, les non-professionnels sont majoritaires. 70 % des aidants (soit environ 48 000 personnes), sont des aidants non-professionnels et quasi exclusivement des membres de la famille. Il apparaît également que 3 adultes handicapés sur 4 (environ 11 400) reçoivent une aide régulière en raison de leur état de santé. C’est ainsi que 20 000 personnes aident les adultes handicapés à accomplir les actes de la vie courante. Dans 8 cas sur 10, l’aide apportée est uniquement non-professionnelle. L’INSEE prévoit à l’horizon 2030, 250 000 personnes âgées de plus de 60 ans, soit le quart de la population totale de La Réunion. Sur notre territoire, les situations d’incapacité et de dépendance apparaissent plus précocement, et le processus de vieillissement intervient plus tôt, en moyenne dès 50 ans. Selon l’Observatoire Régional de la Santé, sur la base de l’enquête HID (Handicaps-incapacités-dépendance) réalisée en 2004 à La Réunion, 2 personnes âgées aidées sur 3 (30 000) le sont uniquement par leur entourage.

    Formules
    - La Bourse d’heures est un service ponctuel consistant à libérer temporairement le proche aidant du rôle d’accompagnement qu’il tient, pour lui permettre de prendre du temps pour des activités ou des démarches. - Le Séjour "Grand’R" est un séjour de rupture en pension complète proposé autour de deux offres : le séjour Détente/loisirs sur le site du Village Corail à Saint-Gilles-les-Bains et le séjour Détente/relaxation sur le site du Village des Sources à Cilaos. - La Kaz Grand’R. Maison d’accueil des aidants offre des journées et séjours aux proches aidants. Un accompagnement global est proposé à partir d’une programmation d’activités formatives et informatives telles que des ateliers de développement personnel, formations thématiques. - Le "Café des aidants" (label de l’Association française des aidants) il s’agit de lieux, des temps et des espaces d'information, destinés à tous les aidants, quels que soient l'âge et la pathologie de son proche. Ces rencontres mensuelles sont co-animées par un travailleur social et un psychologue experts de la question. À chaque rencontre une thématique est proposée pour amorcer des échanges. L’objectif est d’offrir un lieu dédié, pour échanger et rencontrer d'autres aidants dans un cadre convivial.

    Étude
    Selon une étude du ministère de la Santé et des Affaires sociales, le nombre pourrait bondir avec le vieillissement de la population. La part des plus de 60 ans devrait passer en effet de 22 % en 2007 à 32 % en 2060. Ces aidants ont en moyenne 59 ans et 53 % sont des femmes. 20 % d’entre eux ressentent une charge importante du fait de leur aide, moyenne ou lourde. 56 % des aidants qui ressentent une charge lourde déclarent que celle-ci affecte leur santé et 83 % déclarent éprouver un sentiment de solitude.

    Quelques chiffres
    Sur l’année 2016 le dispositif "Répit-Repos" se décline selon les chiffres suivants : - 26 532 heures réalisées au domicile dans le cadre de la Bourse d’heures (1 713 bénéficiaires) ; - 451 séjours Grand’R opérationnalisés (1 254 bénéficiaires) ; - 29 journées et 13 séjours de répit réalisés à la Kaz Grand’R (700 bénéficiaires) ; - 34 cafés des aidants : (243 bénéficiaires).

    Définition
    La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie définit comme suit un aidant familial : "Toute personne qui vient en aide, à titre non-professionnel, en partie ou totalement, à une personne âgée dépendante ou une personne handicapée de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne." 

    source : https://www.clicanoo.re
    crédit photo : https://sandral3fle.,http://www.ouest-france.fr,http://julien.baret.de.la.roussonniere.over-blog.com

  • Sous la pluie.....

    Sortie du 18 Mai 2017 à TOULOUSE.

    toulouse 01C'est au départ de MONTAUBAN que nous avons pris le train pour nous rendre à TOULOUSE, dans la bonne humeur.
    Arrivés à la gare Matabiau, sous une pluie battante, nous sommes allés rejoindre "notre bateau" afin de profiter d'une mini croisière sur le Canal du Midi entre la gare de TOULOUSE et le port canal de RAMONVILLE, croisière agrémentée d'un excellent repas.
    Dommage pour la luminosité, la visibilité..... et j'entoulouse 02 passe, mais le beau temps n'était vraiment pas de la partie, ce qui ne nous a pas empêchés de passer un très bon moment convivial entre aidants,  un "moment pour soi " partagé par tout un groupe.
    La prochaine sortie est déjà en préparation....


  • Droit au répit

    le repitLe « droit au répit » n’a pas trouvé sa place
    Cette mesure phare de la loi d’adaptation de la société au vieillissement devait permettre aux proches qui aident des personnes âgées au quotidien de souffler.
    Selon une enquête, 8 % seulement des aidants en ont bénéficié.

    -  « Mon père me disait toujours : tu es ma secrétaire, ma comptable, mon infirmière, et c’était un peu vrai », raconte Nadia, 41 ans. Ce père aujourd’hui décédé, elle l’a en effet choyé pendant cinq ans. Atteint de la maladie d’Alzheimer, il est resté tout le temps de sa maladie chez lui. Mais pour y parvenir, Nadia a dû arrêter de travailler. En effet, malgré sa bonne volonté, « tous les à-côtés de la maladie étaient très lourds à gérer », estime la jeune femme : s’occuper des tâches administratives, trouver une infirmière disponible, financer une femme de ménage, organiser les visites à l’hôpital, etc.

     Une enveloppe de 500 € par an500
    Même sentiment d’épuisement chez Catherine, 55 ans. Pendant quinze ans, cette institutrice en zone d’éducation prioritaire a entouré sa mère, Huguette, elle aussi atteinte d’Alzheimer, décédée à 88 ans. « Je passais des nuits blanches avec maman et j’allais travailler le matin », résume-t-elle. Heureusement, elle pouvait compter sur la halte-répit, un accueil de jour où elle confiait Huguette de temps en temps, « histoire de pouvoir aller chez le coiffeur ».
    Bénéficier de ce genre de pause est précisément au cœur du droit au répit accordé aux aidants, depuis la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement votée en 2015. Entré en vigueur en janvier 2016, ce droit est ouvert aux proches de bénéficiaires de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) « qui assurent une présence ou une aide indispensable au maintien à domicile et qui ne peuvent être remplacés par un membre de leur entourage pour assurer cette aide ». Concrètement, ils reçoivent une enveloppe de 500 € par an afin de financer quelques jours de séjour en établissement pour leur malade, le temps qu’eux-mêmes partent en congé ou s’occupent un peu de leur santé.

    baluchonLa solution du « baluchonnage »
    Ce droit n’a pourtant pas séduit, comme le montre un récent sondage OpinionWay pour l’institut de prévoyance Carac (1). Selon cette étude, 4 aidants sur 10 ont déjà entendu parler de ce dispositif et seulement 1 sur 10 sait précisément de quoi il s’agit. Parmi ces gens informés, seuls 8 % en ont bénéficié. « Il apparaît donc clairement que les aidants ne savent pas que ce droit existe, explique Bernard Altariba, directeur des adhérents de la Carac. Pris par des démarches déjà nombreuses, ils s’oublient au profit du malade. »
    Une certaine culpabilité peut même être ressentie. Il n’est pas facile d’accepter de laisser son parent âgé à d’autres que soi, notamment en cas de pathologies neurodégénératives comme l’Alzheimer. En effet, « souvent les malades ne veulent pas être confiés à des inconnus, loin de leurs cadres et repères habituels. Et de fait, ces personnes reviennent très désorientées chez elles », estime Catherine Ollivet, responsable de l’association France-Alzheimer en Seine-Saint-Denis.
    D’autres solutions seraient plus adaptées, comme des courts séjours entre aidés et aidants ou, surtout, le « baluchonnage ». Cette pratique qui existe déjà au Québec et en Belgique consiste à ce que des professionnels se relaient nuit et jour auprès de la personne dépendante, à son domicile, en l’absence de l’aidant. Mais un tel système se heurterait au droit du travail et générerait des coûts prohibitifs.

    La priorité : simplifier les démarchespile documents
    Le droit au répit tel qu’il est conçu est beaucoup plus limité. « Il ne concerne qu’un très petit nombre de gens du fait de critères d’octroi très restrictifs », explique Catherine Ollivet. Seules les personnes dépendantes qui sont à un stade très évolué de leur maladie sont concernées, et l’aidant ne doit pas pouvoir être remplacé du tout. Il ne doit avoir ni enfants, ni petits-enfants en mesure de le relayer.
    Sur le plan financier, enfin, l’aide octroyée reste largement insuffisante. « Le coût d’une journée en Ehpad n’a rien à voir selon les régions, poursuit la responsable associative. Près de Paris, les 500 € correspondent à cinq jours par an, contre dix en région. Mieux aurait valu donner un droit à un nombre de jours qu’à un montant. » De leur côté, Nadia et Catherine estiment que la priorité serait d’établir un guichet unique afin de faciliter l’accès aux informations et simplifier les démarches administratives et médicales. « Ce serait déjà un gain en sérénité. »

    source :  http://www.la-croix.com
    crédit photo : http://bienvivrechezsoi.be
    ; http://quinncreative.files.wordpress.com; https://upload.wikimedia.org; http://www.bildungsengel.net

  • Conseils....

    Quelques conseils prodigués par l'association "avec nos proches"

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