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JNA 2017
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Technologie.....
Une petite révolution dans le monde de la technologie...
Il est parfois compliqué de veiller sur ses proches lorsqu'on habite loin de chez eux... Bonne nouvelle, nous allons être plus sereins. Un étudiant vient de créer un porte-clés GPS, à destination des personnes vulnérables, comme les enfants ou les personnes atteintes de troubles de la mémoire par exemple. Cette idée lui est venue, lorsque sa grand-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer s’est perdue en allant faire ses courses. Actuellement 850 000 Françaises et Français sont plus ou moins directement concernés par cette maladie.
Un dispositif simple, innovant et très efficace :
Le concept est simple. À l'intérieur du petit boîtier se trouvent des capteurs qui pourront géolocaliser la personne. Les capteurs enverront ensuite des informations sur une application, qui aura été téléchargée au préalable par les proches des patients ou des enfants. Un système très rassurant, puisqu’il permet de localiser 24 heures/ 24 et 7 jours / 7 la personne et d’être averti en cas de problèmes.
Si la personne qui a le porte-clés dépasse le secteur de promenade délimité par ses proches, alors une notification sera envoyée via l'application à la famille, aux voisins ou même aux urgences. L’application affichera le contact des différents aidants, ainsi que des conseils en cas de problème.
Un bouton d'urgence est aussi disponible sur le porte-clés en cas de problème.
SWAP (Solution to watch-over Alzheimer’s Patient) c'est le nom de ce petit porte-clés GPS ! Il a une autonomie de 30 jours, il se recharge par induction sur une petite surface.
Lien vers le site : ICI
À savoir que ce petit objet a été créé et fabriqué en France.
source et crédit photo : http://www.forum.fr -
c'est la reprise.....
Me reconnaître en tant qu’aidant ?
La reconnaissance, en voilà une question essentielle !
Se reconnaître, être reconnu, se sentir reconnu… dans un quotidien d’aidant, ce n’est pas rien. C’est peut-être même une condition pour cheminer avec la personne que l’on accompagne, avec son entourage, avec les professionnels de l’aide et des soins dans une situation équilibrée où chacun trouve sa juste place et son juste rôle.
Ce mot « aidant », est-il pour moi ?
« Aidant », un mot qui circule de plus en plus dans notre société, un mot dont il est fait divers usages… plus ou moins heureux !
Au début, on parlait souvent « d’aidants naturels », mais est-il naturel d’accompagner au quotidien un proche en difficulté de vie ? La réponse appartient à chacun ! Il n’est pas possible d’y répondre par oui ou par non et d’imposer cette réponse aux plusieurs millions de personnes qui sont en situation d’aidants en France.
La loi de l’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015 introduit elle dans le cadre légal français le terme de « proche aidant ». Une expression qui rappelle que les aidants sont d’abord et avant tout des proches et que l’enjeu est bien qu’ils puissent le rester, sans devenir des professionnels de substitution assignés à résidence d’aider !
Au-delà des critères objectifs de définition d’un aidant (lien de proximité avec la personne accompagnée, origine de la situation d’aide, nature, fréquence et durée de l’aide apportée), le linguiste Alain Rey met lui en lumière, dans une interview réalisée par l’Association Française des Aidants, qu’aider signifie « apporter de la joie ». Une définition qui nous reconnecte au sens premier du mot et qui dépasse la vision instrumentale dans laquelle on l’enferme parfois.
Quoiqu’il en soit, chacun est libre de s’approprier ou non ce mot « aidant », de l’apprécier ou non, de trouver qu’il fait écho ou non à son expérience personnelle, de souhaiter se présenter comme tel ou non. L’important est plutôt de savoir qu’il existe, ce qu’il signifie et ce qu’il permet.
Me reconnaître en tant qu’aidant, qu’est-ce que cela signifie ?
Là encore, il n’existe pas de définition univoque ou de mode d’emploi. Néanmoins, se reconnaître en tant qu’aidant peut être une invitation à :
• Avoir conscience de la contribution à l’humanité que l’on apporte lorsque l’on est aidant, et de la valeur de cette contribution.
• Prendre la mesure de ce que cette expérience implique pour soi, dans la relation au proche accompagné, dans sa santé, dans son quotidien, dans la vie tout court. Car cette expérience est tout sauf anodine.
• Réaliser que les droits, les dispositifs et les actions qui concernent les aidants peuvent s’adresser à soi et que, lorsqu’ils font sens pour nous et qu’ils nous sont accessibles, il nous est possible de les solliciter.
• Signifier aux autres que l’on est en situation d’aidant. Le proche accompagné, l’entourage, professionnels de l’aide et du soin, les collègues de travail parfois, ne prennent pas toujours la mesure de ce que cela représente. Ils ne peuvent savoir à notre place la manière dont on le vit, les difficultés et les richesses que l’on rencontre dans ce quotidien. Il est essentiel de pouvoir le leur dire, leur redire, chaque fois que cela est nécessaire. D’autant que, partant d’une bonne intention, ils peuvent être tentés de nous dire quoi faire, quoi penser ou quoi ressentir. Mais l’injonction n’a pas valeur de reconnaissance ! Le mot « aidant » ne doit en aucun cas devenir une étiquette dans laquelle on nous enferme, car il existe autant de façon de vivre l’expérience d’accompagner un proche qu’il existe d’aidants… autrement dit au moins plusieurs millions !
La reconnaissance, un grand sujet donc, qui n’est pas seulement un but en soi mais aussi un chemin.
source :http://www.aidonslesnotres.fr/
credit photo : http://www.clicmetropolenordouest.fr, https://www.silverautonomie.com
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Autre pays, mêmes problèmes.....
Ça se passe en Suisse, ce pourrait être chez nous:
Proches aidants, la face cachée de la santé
Les personnes âgées, malades ou handicapées ne peuvent souvent rester vivre à la maison que grâce au soutien d’un proche.
Soigner et assister un membre de la famille au quotidien est un travail précieux, mais exigeant.
En témoigne Gilbert dont la femme est hémiplégique à la suite d’un accident vasculaire cérébral: « Moi, ça fait dix ans que je n’ai pas pris un seul jour d’arrêt. Mais je le fais toujours avec plaisir ». Au récit de Gilbert font échos ceux de parents dont les enfants atteints de graves maladies doivent passer de longues périodes à l’hôpital. Les parents de la petite Blema, née avec une leucémie, sont tous deux en arrêt de travail pour se relayer auprès de leur bébé tout en s’occupant de leur aîné.
Eclairant le quotidien parfois très éprouvant des proches aidants, ce reportage aborde plusieurs questions les concernant :
- Comment les professionnels de la santé les intègrent-ils dans leur travail?
- Quelle reconnaissance et quel statut leur sont-ils accordés ?
- Comment cette fonction est-elle amenée à évoluer avec le vieillissement de la population?
Un documentaire de Fabienne Clément et Lison Méric.
source : http://www.les-docus.com
crédit photo : https://fr.wikipedia.org