C'est au départ de MONTAUBAN que nous avons pris le train pour nous rendre à TOULOUSE, dans la bonne humeur.
Arrivés à la gare Matabiau, sous une pluie battante, nous sommes allés rejoindre "notre bateau" afin de profiter d'une mini croisière sur le Canal du Midi entre la gare de TOULOUSE et le port canal de RAMONVILLE, croisière agrémentée d'un excellent repas.
Dommage pour la luminosité, la visibilité..... et j'en passe, mais le beau temps n'était vraiment pas de la partie, ce qui ne nous a pas empêchés de passer un très bon moment convivial entre aidants, un "moment pour soi " partagé par tout un groupe.
La prochaine sortie est déjà en préparation....
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Sous la pluie.....
Sortie du 18 Mai 2017 à TOULOUSE. -
"Savoir être aidant"....
Vu pour vous sur la toile, des conseils, des astuces.... pour "savoir être aidant".
Une formation gratuite en ligne est aussi proposée : lien ici
source : http://www.savoiretreaidant.fr/#/ -
Besoin d'informations
Les aidants ont «besoin d'informations concrètes» selon une psychologue
Selon la psychologue Valérie Larcher, les aidants ont besoin de partager leurs expériences, avant d'être en situation d'épuisement psychologique
Psychologue clinicienne, Valérie Larcher anime le programme d’éducation thérapeutique d’aide aux aidants des personnes atteintes de maladies neurodégénératives à l’hôpital de jour Paul-Berthaux de Sevran (Seine-Saint-Denis).
- Dans quel état sont les aidants que vous accueillez ?
Valérie Larcher. C'est variable. S'ils sont orientés vers des structures de répit, ça va. Sinon, on voit des aidants en telle situation d'épuisement physique et psychologique que les médecins doivent prescrire un repos thérapeutique. Tout dépend de l'histoire de vie de chacun. Et de la culture d'origine de la famille.
- De quoi ont-ils besoin ?
D'information concrète sur les aides, de partager leur expérience avec d'autres. Et qu'on leur demande : et vous ? Comment vous allez ? Les enfants des aidants, qui sont souvent eux-mêmes des aidants, ont particulièrement besoin de reconnaissance.
- Que leur recommandez-vous ?
De prendre soin d'eux-mêmes. S'ils ne font pas attention à eux, ils ne feront pas attention à leurs proches, au risque de mettre le maintien à domicile de leur proche en péril. Il faut prendre des vacances, avoir des loisirs autant que possible.
- En sont-ils empêchés pour des raisons financières ?
Oui, car le maintien à domicile est un gouffre financier ! L'APA, c'est très bien, mais comme l'allocation est alignée sur les revenus, il y a un reste à la charge des patients. Débourser 50 euros quand on en touche 400 euros par mois, c'est énorme. Or les protections contre l'incontinence, le matériel... tout est très coûteux.
De nombreux aidants doivent combler ces dépenses eux-mêmes. Le pire, c'est que les solutions qu'on leur propose pour les soulager ont un coût, malgré les aides.
source : http://www.leparisien.fr
crédit photo : http://www.grand-dictonnaire.com -
Le Sommeil
Ce que cachent réellement les troubles du sommeil des seniors
Le sommeil des seniors est souvent fragile. Processus normal du vieillissement ou résultat d’une pathologie, le manque de sommeil n’est pas anodin au grand âge. Les troubles du sommeil sont en effet associés à une mortalité accrue et ont un effet négatif sur les fonctions cognitives des personnes âgées. Les aidants familiaux ne sortent pas indemnes des problèmes d’insomnie et de privation de sommeil. Tour d’horizon de l’importance du sommeil pour les seniors et leurs aidants.
Le manque de sommeil augmente les risques de démence
Bien dormir est bénéfique à tout âge. Se sentir « frais et dispo » n’est d’ailleurs pas le seul avantage d’une bonne nuit de repos. Le manque de sommeil a en effet des effets délétères sur la santé des personnes âgées. Pourtant les seniors sont plus souvent touchés par les troubles du sommeil, telles l’insomnie et l’apnée du sommeil.
Plusieurs études évoquent une association entre le manque de sommeil chez les seniors et un risque accru de déclin cognitif. Ainsi, des chercheurs de l’université de Californie Berkeley ont publié début avril une étude indiquant que les seniors présentant des troubles du sommeil ont plus de risques de souffrir de pertes de mémoire, démence et pathologies du cerveau, telles que la maladie d’Alzheimer (journal scientifique Neuron).
Si votre proche âgé ou vous-même éprouvez des difficultés à dormir, il est recommandé de consulter un médecin pour dépister d’éventuels troubles du sommeil. Si ces problèmes sont diagnostiqués tôt chez les seniors, ils peuvent être traités avant d’entraîner un trop important déclin des fonctions cognitives.
Les troubles du sommeil accrus par la maladie Alzheimer
La relation entre le sommeil et la démence semble être bidirectionnelle : les problèmes liés au sommeil sont encore plus prononcés chez les seniors atteints de la maladie d’Alzheimer.
Les changements cérébraux causés par la démence entraînent dans leur sillage divers troubles du sommeil :
- insomnie,
- déambulation nocturne,
- somnolence diurne,
- perturbation du cycle veille-sommeil,
- agitation vespérale (confusion et agitation accrues en soirée).
Les seniors atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé passent ainsi 40 % de la nuit éveillés dans leur lit et une importante partie de la journée à dormir, d’après l’Alzheimer’s Association. Ce dérèglement du rythme circadien entraîne de son côté les symptômes de l’agitation vespérale et rend la vie difficile aux aidants des seniors atteints de la maladie d’Alzheimer.
Si votre proche âgé présente des signes de troubles du sommeil liés à la démence, vous pouvez l’aider à adopter une meilleure hygiène de sommeil, notamment à travers :
- une routine quotidienne,
- des activités physiques,
- la réduction du nombre de siestes et de leur durée,
- la relaxation avant le coucher,
- l’exposition à la lumière du soleil en matinée.
Le sommeil, important aussi pour les aidants
Les troubles du sommeil ne touchent pas que les seniors, mais aussi les proches qui s’occupent d’eux. D’après diverses études américaines, les aidants de personnes atteintes de démence ont de sérieuses difficultés à dormir :
- 70 % font état de troubles du sommeil,
- 60 % dorment moins de 7 heures par nuit,
- 10 à 20 % recourent à l’alcool ou à des somnifères pour s’endormir,
- 40 % affirment être réveillés la nuit par la personne dont ils s’occupent.
Le manque de sommeil chez les aidants est susceptible de réduire la qualité de la relation avec les seniors qu’ils accompagnent, voire de constituer un facteur de risque de maltraitance des personnes âgées.
Lorsque les aidants ne dorment pas assez, ils s’épuisent et le maintien à domicile des seniors est alors menacé.
source : https://www.capretraite.fr
crédit photo : https://yourbodychanging.com; https://www.lesechos.fr; http://www.adpassurances.fr/