Sclérose en plaques

Avant tout, en parler au travail...
sep Si la maladie reste un frein à l’embauche et aux évolutions de carrière, les situations évoluent.

Continuer à travailler quand on est touché par la sclérose en plaque, c’est possible et même souvent encouragé. Pourtant, selon une étude menée par l’Union associative pour lutter contre la sclérose en plaques (Unisep), l’Association des paralysés de France (APF) et le laboratoire Roche, 87% des patients considèrent que la maladie représente un frein pour trouver un travail. Une situation d’autant plus dommageable que la pathologie se déclare en général dans les premières années de vie professionnelle. Comment expliquer ces barrages ? Du côté des employeurs, la moitié avoue redouter le caractère aléatoire de la maladie, alors que la sévérité des symptômes est impossible à anticiper.

Des questions et des solutions

Pour remédier à cette situation, l’enquête souligne la nécessité de mieux informer les employeurs et le grand public sur la maladie, grâce notamment à une plus grande implication des pouvoirs publics. 8 Français sur 10 disent ne jamais avoir assisté à une campagne de sensibilisation au handicap en entreprise dans leur vie professionnelle, tandis que pour près de 90 % des personnes atteintes, c’est avant tout le manque d’information à destination du grand public qui constitue un frein à leur maintien dans l’emploi. D’autres chiffres sont plus encourageants. Ainsi près de 90 % des personnes interrogées ont annoncé leur maladie au travail et pour 70 % d’entre elles, cette annonce a été suivie d’une amélioration du quotidien, grâce à des aménagements, qu’ils soient faits sur leur temps de travail, leur poste ou leur environnement. Un bon signe : un employeur sur deux pense désormais qu’intégrer un travailleur handicapé représente une opportunité de repenser l’organisation des équipes.

Infographie complète de l’étude :

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Source : http://www.liberation.fr
Crédit photo : http://www.liberation.fr, www.apf.asso.fr

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