Congé de proche aidant: comment éviter d’y perdre des trimestres de retraite
Le congé de proche aidant ouvre droit à une affiliation gratuite à l’Assurance vieillesse. Attention! Il faut penser à la demander pour en bénéficier.
Le congé de proche aidant permet aux salariés de se dégager du temps (un an au maximum sur toute leur carrière) pour épauler un proche handicapé ou âgé et en perte d’autonomie. Inconvénient: ce congé n’est pas rémunéré, et entraine donc une suspension du versement des cotisations sociales. Avec le risque, pour les salariés, d'être pénalisés pour leur future retraite. Pour pallier cet inconvénient la loi leur ouvre droit, pour cette période, à une affiliation gratuite à l’Assurance vieillesse, quelles que soient leurs ressources.
En quoi consiste cet avantage?
Pendant toute la durée de son congé de proche aidant (c’était aussi le cas pour le congé de soutien familial), la caisse d’allocations familiales (CAF) va cotiser pour le salarié à l’assurance vieillesse sur la base d’un salaire fictif égal au Smic, et ce quel que soit son salaire réel. Le salarié pourra ainsi, sur cette base forfaitaire, se constituer gratuitement des droits pour sa future retraite de base.
Comment en bénéficier?
Cette affiliation n’est pas automatique. Il faut en faire la demande auprès de votre caisse d’allocations familiales, à l’aide d’un formulaire spécifique. Vous devrez accompagner cette demande d’une attestation de votre employeur précisant les périodes de votre congé de proche aidant.
• Bon à savoir! La CAF vous enverra un courrier attestant les périodes où elle a cotisé à l’Assurance vieillesse pour vous. Gardez ce document pour faire valoir vos droits au cas où ces cotisations n’apparaîtraient pas sur votre relevé de carrière.
source : http://www.notretemps.com
crédit photo : https://www.silverautonomie.com
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