Congé de proche aidant: comment éviter d’y perdre des trimestres de retraite
Le congé de proche aidant ouvre droit à une affiliation gratuite à l’Assurance vieillesse. Attention! Il faut penser à la demander pour en bénéficier.
Le congé de proche aidant permet aux salariés de se dégager du temps (un an au maximum sur toute leur carrière) pour épauler un proche handicapé ou âgé et en perte d’autonomie. Inconvénient: ce congé n’est pas rémunéré, et entraine donc une suspension du versement des cotisations sociales. Avec le risque, pour les salariés, d'être pénalisés pour leur future retraite. Pour pallier cet inconvénient la loi leur ouvre droit, pour cette période, à une affiliation gratuite à l’Assurance vieillesse, quelles que soient leurs ressources.
En quoi consiste cet avantage?
Pendant toute la durée de son congé de proche aidant (c’était aussi le cas pour le congé de soutien familial), la caisse d’allocations familiales (CAF) va cotiser pour le salarié à l’assurance vieillesse sur la base d’un salaire fictif égal au Smic, et ce quel que soit son salaire réel. Le salarié pourra ainsi, sur cette base forfaitaire, se constituer gratuitement des droits pour sa future retraite de base.
Comment en bénéficier?
Cette affiliation n’est pas automatique. Il faut en faire la demande auprès de votre caisse d’allocations familiales, à l’aide d’un formulaire spécifique. Vous devrez accompagner cette demande d’une attestation de votre employeur précisant les périodes de votre congé de proche aidant.
• Bon à savoir! La CAF vous enverra un courrier attestant les périodes où elle a cotisé à l’Assurance vieillesse pour vous. Gardez ce document pour faire valoir vos droits au cas où ces cotisations n’apparaîtraient pas sur votre relevé de carrière.
source : http://www.notretemps.com
crédit photo : https://www.silverautonomie.com
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Aidants et salariés....
Le congé de proche aidant voit le jour
La loi sur l'adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015 crée le congé de proche aidant, un peu plus souple que l'ancien congé de soutien familial.
Remplaçant le congé de soutien familial, il permet désormais au salarié de s'absenter de l'entreprise pour se porter au chevet d'un proche qui n'appartient pas forcément à sa famille.
Les détails:
De plus en plus de salariés s'occupent d'un parent ou d'une connaissance âgé(e) ou handicapé(e), en dehors de leurs heures de travail, et c'est donc logiquement que la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement, publiée ce 29 décembre 2015, est venue revisiter le congé de soutien familial. Le "congé de proche aidant", c'est sa nouvelle appellation, présente quelques différences avec son prédécesseur.
Il est toujours non rémunéré et le salarié, pour pouvoir en bénéficier, doit, comme auparavant, avoir au moins deux ans d'ancienneté pour le demander. Le principe reste le même: le congé est de trois mois renouvelable, sans pouvoir excéder un an sur toute la carrière du salarié. Avec l’accord de l’employeur, il peut être désormais transformé en période d’activité à temps partiel ou être fractionné, sans pouvoir dépasser les trois mois renouvelables. Le salarié devra prévenir son employeur 48 heures avant le début de chaque période de congé, sauf dégradation soudaine de l’état de santé ou situation de crise. Le proche aidant ne pourra exercer aucune activité professionnelle, à l’exception du temps partiel négocié.
source: http://lentreprise.lexpress.fr
crédit photo: http://santeoutaouais.qc.ca