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  • CANADA : vers la reconnaissance d’un statut légal pour les proches aidants

    Un statut légal pour les proches aidants : une solution ?

    canadaLa façon traditionnelle d’envisager le rôle des proches aidants doit s’adapter à de nouvelles réalités. D’un côté, le nombre de personnes nécessitant de l’aide à domicile augmente. De l’autre, les proches aidants sont de plus en plus jeunes et doivent réaliser des prouesses pour concilier travail et famille, trop souvent dans des conditions difficiles. Le nombre d’heures travaillées est parfois exorbitant et le répit se fait rare. La formation et les outils pour répondre aux besoins de l’aidé de façon sécuritaire et lui offrir des soins de qualité sont insuffisants. À cela s’ajoute le manque de compensation financière adéquate.

    Si nous voulons que le virage du maintien à domicile se réalise harmonieusement, il faut s’assurer que les droits des proches aidants soient respectés. Nous avons des lois pour protéger l’ensemble des travailleurs, il devrait en être de même pour les proches aidants qui n’ont présentement aucun statut légal.


    Pour lire le rapport complet : lien ici

    Une piste à suivre chez nous, à voir.....


    source : http://planificationdessoins.org
    crédit photo : http://www.carte-du-monde.net

  • Répit des aidants

    Tous les aidants, oui, mais combien ?

    pompeUn aidant s’interroge sur le nombre effectif d’aidants qui bénéficieront vraiment du nouveau « droit au répit » des aidants prévu dans la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Cet aidant craint une forte déception possible des aidants et demande que les associations d’aidants notamment prévoient une explication détaillée de ce nouveau droit et des modalités pour le demander.

    Tous les aidants, oui, mais combien ?

    « Tous les aidants pourront recevoir une aide de 500€/an (modulé selon revenus) si ils en font la demande». C'est ce qu'a écrit notre ministre Laurence Rossignol le 16 mars en réponse à un twitt sur le « droit à répit » prévu dans le projet de loi (1) et le nombre des aidants qui pourraient en bénéficier.

    Le langage politique n'est pas mon fort. En revanche, je connais un peu mieux le besoin de répit pour avoir été aidant et pour échanger avec d'autres aidants. Alors, ce que je crains le plus, c'est l'espoir déçu que pourront ressentir des centaines de milliers d'aidants lorsqu'il leur sera expliqué par une assistance sociale que « malheureusement, non », ils ne peuvent prétendre à ce nouveau droit à répit mis en avant avec la loi.

    Ce droit à répit introduit dans le projet de loi est une avancée au bénéfice des aidants, cela ne fait aucun doute, et tout le monde doit s'en féliciter. Mais ce ne seront pas les 8,3 millions d'aidants qui pourront en profiter, ce seront quelques dizaines, ou au plus une centaine de milliers d'aidants qui seront ces « heureux » élus. L'explication permettant de passer du total des 8,3 millions d'aidants à quelques dizaines de mille peut étonner plus d'un aidant.

    D'abord, en attachant le droit à répit à la personne aidée bénéficiaire de l'APA à domicile et pas à l'aidant, nous passons du total des 8,3 millions d'aidants à 720 ou 730 000 aidants potentiellement éligibles. 720 ou 730 000 est le nombre des personnes aidées bénéficiaires de l'APA à domicile.

    Si les équipes médico-sociales privilégient d'abord les personnes aidées classées en GIR1 ou GIR2, cela réduira cette fois-ci autour de seulement 140 à 150 000 le nombre des aidants potentiellement éligibles au répit.

    Et si d'aventure, le décret d'application stipule que seuls les plans au plafond sont à prendre en considération pour l'attribution d'un droit à répit, le nombre des aidants potentiellement éligibles se réduira alors à 53 000.

    Tout ceci est supposition de ma part, et il n'y a pas de raison de considérer le chiffre le plus bas comme LE chiffre des aidants qui en bénéficieront en définitive, mais il sera important, quand la loi sera votée et les décrets d'application publiés, que les politiques, sinon au moins les associations d'aidants et les associations militant en faveur des aidants prennent le temps de bien expliquer le mécanisme de l'éligibilité au droit à répit.

    Et il sera important que les associations d'aidants ou les associations militant en faveur des aidants expliquent tant aux personnes aidées qu'aux aidants la manière de bien préparer leur évaluation et le besoin de répit qui leur parait nécessaire.

    Jean-François Ferrant

    (1)L'article instituant le « droit à répit » dans l'actuel projet de loi s'énonce ainsi :

    « Art. L. 232-3-2. - Le proche aidant d'un bénéficiaire de l'allocation personnalisée d'autonomie peut avoir droit, sans préjudice du plafond mentionné à l'article L. 232-3-1, à des dispositifs répondant à des besoins de répit. Ces dispositifs, qui doivent être adaptés à la personne aidée, sont définis dans le plan d'aide, en fonction du besoin de répit évalué par l'équipe médico-sociale lors de la demande d'allocation, ou dans le cadre d'une demande de révision, dans la limite d'un plafond et suivant des modalités fixées par décret.

    A noter : l’aide financière au répit créée par le projet de loi entrera dans le calcul de l’impôt sur le revenu de ses bénéficiaires. Ce qui réduit à terme le montant de la somme distribuée (voir notre précédent article :  lien ici ).

    source et crédit photo : http://www.aidant.info

  • Le projet de loi sur le vieillissement : confirmation pour le début 2016....

    Dépendance : entrée en vigueur de la loi confirmée début 2016

    LRLe projet de loi sur le vieillissement sera voté d'ici le 31 décembre pour une mise en application au début de l'année prochaine, a assuré le 8 juillet 2015 la secrétaire d'Etat à l'Autonomie et aux Personnes âgées Laurence Rossignol devant la commission des Affaires sociales.

    Pas de nouveau retard en vue pour le projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement. Le texte, voté en première lecture le 19 mars 2015 au Sénat, sera bien adopté d'ici le 31 décembre pour une mise en application début 2016. Ce calendrier, déjà évoqué par le Premier ministre Manuel Valls, a été confirmé mercredi 8 juillet 2015 par Laurence Rossignol lors de l'audition de la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, de l'Autonomie et des Personnes âgées devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

    Le texte sera débattu en seconde lecture dès la rentrée parlementaire de septembre. Son vote définitif ne devrait pas poser problème tant les mesures font consensus. Le projet de loi vieillissement instaure notamment un relèvement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) à domicile accordée par les conseils départementaux aux personnes dépendantes vivant dans leur logement, un « droit au répit » (la mise en place de structures d'hébergement temporaire) pour permettre aux proches de pouvoir souffler de temps en temps ainsi qu'une aide de 500 euros par an pour les aidants les plus modestes.

    Les décrets en préparation:
    Laurence Rossignol a précisé que la rédaction des décrets d'application allait démarrer avant même l'adoption du projet de loi. « Ainsi, il n'y aura pas de latence trop longue entre la promulgation de la loi et la publication des décrets », a promis la secrétaire d'Etat. Lors de sa précédente audition devant la commission des Affaires sociales, organisée il y a un an jour pour jour, elle avait indiqué une entrée en vigueur du texte pour « mi-2015 ».

    Des membres de la commission n'ont pas manqué, d'ailleurs, d'exprimer leur impatience. Certaines associations et professionnels de la prise en charge des personnes âgées craignent que le projet de loi vieillissement ne connaisse le même sort que feu la loi sur la dépendance. Promise par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007 et maintes fois repoussée durant son quinquennat, elle n'a finalement jamais été votée.

    source : Jean-Philippe Dubosc sur http://www.toutsurlaretraite.com
    crédit photo : http://www.social-sante.gouv.fr
     

  • Bon à savoir....

    5 numéros de téléphone bien utiles à connaitre et gratuits
    telephone
    telephone 2Qui appeler par téléphone pour avoir par téléphone du soutien, des conseils, une meilleure compréhension de son rôle d'aidant ? Voici cinq numéros de téléphone gratuits qu'un groupe d'aidants a sélectionnés, chaque association ou organisme national ayant vocation à répondre à différents aspects particuliers que les aidants peuvent rencontrer.
    A utiliser sans modération !


    L'association française des aidants :
    01 45 48 00 28

    http://www.aidants.fr/
    L'objectif est de porter une parole sur la place des aidants dans la société et accompagner les aidants individuellement.
    Les grands principes de l'association Française des Aidants ont pour objectif d'accompagner tous les aidants non professionnels sans distinction au regard de critères liés à l'aidé : âge, maladie, handicap.
    L'association cherche à promouvoir une vision du rôle de l'aidant dans sa double dimension : le lien à la personne aidée et le lien à la société, à faire émerger la dimension sociétale liée à la thématique des aidants, au-delà de la dimension privée.
    Le projet de l'association est donc de répondre aux enjeux de société liés aux aidants en portant une parole adaptée et en accompagnant les aidants.
    En particulier, l'association française des aidants anime des Cafés des aidants, des Ateliers santé, assure des formations tant aux professionnels de l'aide à domicile qu'aux aidants eux-mêmes, et met à disposition des aidants son large fonds documentaire.

    L'association Avec nos proches : 01 84 72 94 72

    http://www.avecnosproches.com/
    L'association s'adresse à tous les « aidants familiaux », ceux qui prennent soin d'un proche âgé, malade ou ayant besoin d'aide. S'occuper d'un parent, de son conjoint, d'un membre de sa famille ou d'un voisin... c'est quelque chose auquel on n'est pas préparé et que l'on apprend au jour le jour.

    Beaucoup de personnes se sentent isolées et démunies face à cette situation, car que l'on soit entouré ou pas, il y a des choses dont il est difficile de parler avec des proches eux-mêmes impliqués, et qu'il est difficile de comprendre quand on ne les a pas soi-même vécues et ressenties.
    Les parrains et les marraines de l'association Avec nos Proches sont des hommes et des femmes qui souhaitent faire profiter de leurs expériences. Ils ont été aidants à un moment de leur vie et ils comprennent la complexité de cette situation et ce que tout aidant peut ressentir. Au fil du temps, ils ont appris beaucoup de choses et peuvent donner des astuces, des conseils pour mieux vivre cette situation, pour mieux prendre soin de soi et de son proche.

    Leurs conseils ne se substituent pas à ceux de professionnels, ils ne sont pas là pour cela. Leur rôle est avant tout d'apporter une écoute bienveillante et empathique, de vous entourer et vous aider le plus généreusement possible. Car même si chaque expérience est unique, parler à un autre aidant, c'est la possibilité d'être compris, sans être jugé.

    L'association Jurissanté : 04 26 55 71 60
    http://jurissante.fr/
    L'association Jurissanté s'est donnée comme mission de guider et accompagner les patients et leurs proches/aidants sur toute question d'ordre juridique et administratif liés à la maladie : droit de la santé, droit social, droit de la sécurité sociale, droit de la protection sociale, droit des assurances, droit des successions...
    L'association cherche à favoriser le maintien ou le retour à l'emploi, la formation, l'insertion des personnes fragilisées, à travers l'accompagnement socio professionnel, dispensé dans les établissements de santé ou dans les entreprises d'accueil
    L'association vise aussi de développer au sein des entreprises et des organisations des pratiques ressources humaines (RH) innovantes et préventives destinées aux proches/aidants et aux salariés touchés par la maladie et améliorer la prise de conscience et l'implication des acteurs.
    Juris Santé s'appuie sur les compétences d'une équipe pluridisciplinaire de Juristes experts en droit de la santé, des activités médicales et psychosociales, droit social et de consultants en ressources humaines, psychologue santé et interculturalité, conseillère en insertion sociale, formateurs en communication

    L'association le Relais des aidants :
      01 79 64 48 99

    http://www.rosny93.fr
    Ouvert en mars 2010 dans le centre ville de Rosny, le Relais des Aidants est un lieu d'accueil, d'écoute et de soutien. Il est spécifiquement dédié à toute personne qui aide un proche en situation de dépendance, de maladie, de handicap, quel que soit son lieu de résidence.
    Depuis sa création, le Relais des Aidants à été contacté par plus de 1 000 aidants qui ont pu bénéficier, à leur demande et à leur rythme, des différentes actions de soutien et d'accompagnement proposées par le Relais, qu'il s'agisse d'information, de conseil ou d'orientations.
    Le Relais des aidants fait aussi du soutien personnalisé par le biais d'entretiens individuels ou de soutien collectif en petits groupes sous forme de groupes de parole, d'ateliers ou de formations.
    Toutes les actions proposées par le Relais des aidants sont gratuites grâce au cofinancement de l'AGIRC ARRCO, de la CNAV, de la CRAMIF et du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

    La nouvelle plateforme gouvernementale pour les personnes âgées et leurs proches aidants :
    0820 10 39 39

    http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr
    Le 0820 10 39 39, le service d'information pour l'autonomie des personnes âgées, est le numéro unique national de renseignement par téléphone et répond aux grands types de questions suivants :
    Vivre à domicile : aménager son logement, changer de domicile, partager son logement, s'équiper de matériel adapté, être aidé à domicile, être soigné à domicile, aller à l'accueil de jour, se déplacer à l'extérieur.
    Vivre ailleurs temporairement : hébergement temporaire : pour qui ? pourquoi ? pour quelle durée ? quel tarif ?... ; dans quelles situations faire appel à l'hébergement temporaire ? hébergement temporaire dans un établissement ou chez des accueillants familiaux ; hébergement temporaire chez un proche.
    Choisir un hébergement : logements indépendants avec services (logement-foyer, résidence-service, habitat regroupé solidaire, habitat intergénérationnel), établissements médicalisés (EHPAD, USLD), accueils familiaux.
    Bénéficier d'aides financières : APA (allocation personnalisée d'autonomie) à domicile ou en établissement, aide sociale à l'hébergement, aide au logement, aide fiscale pour les personnes assujetties à l'impôt sur le revenu ; aide-ménagère à domicile, délivrée par le conseil départemental sous conditions de ressources.
    Exercer ses droits : en cas de discrimination, en cas de maltraitance, à l'hôpital, à domicile, en accueil familial, en EHPAD.
    Aider un proche : trouver du soutien, préserver sa santé, avoir du temps libre, travailler et aider un proche, être rémunéré pour l'aide apportée à son proche, héberger un proche, protéger son proche, connaître les obligations de la famille, accompagner la fin de vie, après le décès.
    S'il s'agit d'une question simple, une réponse personnalisée est fournie à partir d'une base de connaissance dont les contenus sont élaborés par l'administration. L'aidant qui appelle est orienté, si nécessaire, vers le point d'information local qui sera en mesure de l'accompagner dans sa recherche d'information et le cas échéant dans ses démarches.


    source : http://www.aidant.info
    crédit photo : http://t3.gstatic.com