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  • Gratuité de stationnement

    Depuis le 18 mai 2015, la carte de stationnement carte stationnementpour personnes handicapées permet à son titulaire ou à la tierce personne l'accompagnant d'utiliser, à titre gratuit et sans limitation de la durée de stationnement, toutes les places de stationnement ouvertes au public.

    Texte de loi :

    JORF n°0066 du 19 mars 2015 page 5090
    texte n° 1

    LOI n° 2015-300 du 18 mars 2015 visant à faciliter le stationnement des personnes en situation de handicap titulaires de la carte de stationnement (1)

    NOR: AFSX1331973L
    ELI: http://legifrance.gouv.fr/eli/loi/2015/3/18/AFSX1331973L/jo/texte
    Alias: http://legifrance.gouv.fr/eli/loi/2015/3/18/2015-300/jo/texte

    L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
    Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
    Article unique En savoir plus sur cet article...

    I.-L'article L. 241-3-2 du code de l'action sociale et des familles est ainsi modifié :
    1° Le troisième alinéa est ainsi modifié :
    a) La première phrase est ainsi rédigée :
    « La carte de stationnement pour personnes handicapées permet à son titulaire ou à la tierce personne l'accompagnant d'utiliser, à titre gratuit et sans limitation de la durée de stationnement, toutes les places de stationnement ouvertes au public. » ;
    b) Après cette même phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée :
    « Toutefois, les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement peuvent fixer une durée maximale de stationnement qui ne peut être inférieure à douze heures. » ;
    c) Au début de la seconde phrase, le mot : « Elle » est remplacé par les mots : « La carte de stationnement » ;
    2° Après le même alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
    « Les mêmes autorités peuvent également prévoir que, pour les parcs de stationnement disposant de bornes d'entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule, les titulaires de cette carte sont soumis au paiement de la redevance de stationnement en vigueur. »
    II.-Le I entre en vigueur deux mois après la date de promulgation de la présente loi et, pour les conventions de délégation de service public relatives à la gestion des parcs de stationnement affectés à un usage public en cours à cette date d'entrée en vigueur, à compter de leur renouvellement.

    La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

    Fait à Paris, le 18 mars 2015.

    François Hollande

    Par le Président de la République :

    Le Premier ministre,

    Manuel Valls


    La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,

    Marisol Touraine


    La secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion,

    Ségolène Neuville
    (1) Travaux préparatoires : loi n° 2015-300. Sénat : Proposition de loi n° 8 (2013-2014) ; Rapport de M. Ronan Kerdraon, au nom de la commission des affaires sociales, n° 191 (2013-2014) ; Texte de la commission n° 192 (2013-2014) ; Discussion et adoption le 12 décembre 2013 (TA n° 48, 2013-2014). Assemblée nationale : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, n° 1637 ; Rapport de Mme Annie Le Houerou, au nom de la commission des affaires sociales, n° 2378 ; Discussion et adoption le 25 novembre 2014 (TA n° 431). Sénat : Proposition de loi, modifiée par l'Assemblée nationale, n° 126 (2014-2015) ; Rapport de Mme Claire-Lise Campion, au nom de la commission des affaires sociales, n° 238 (2014-2015) ; Texte de la commission n° 239 (2014-2015) ; Discussion et adoption le 11 mars 2015 (TA n° 74, 2014-2015).


    source : http : //www.legifrance.gouv.fr
    crédit photo : http://www.mdph10.fr

  • Pensez-y !

    Bientôt les Vacances !
    vacancesDans un mois et demi,  les vacances d'été seront là.
    Il est encore temps d'y réfléchir.
    Pour vous y aider voici un lien vers  : le guide des vacances accessibles et d'autres tout aussi utiles vers des sujets que nous avons déjà traités :
    Vacances répit famille
    Village séjour accompagné

  • Idées reçues :

    Un handicap, c’est toujours visible........
    handicapeDans l’article 2 de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives et psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».
    handicape 2
    Vous pensez qu’un handicap se voit toujours : personne en fauteuil roulant, personne malvoyante avec une canne blanche, personne se déplaçant avec un déambulateur…

    Cependant ce n’est pas toujours le cas. Il existe une multiplicité de handicaps (moteurs, sensoriels, psychiques, cognitifs) de par leur origine médicale et de par leurs conséquences.  Certains types de handicap sont plus difficilement perceptibles que d’autres. On parle alors de handicap invisible. Celui-ci se manifeste par des difficultés qui sont dites handicapantes à partir du moment où elles sont fréquentes et qu’elles ont des conséquences sur la vie quotidienne de la personne et la participation sociale de celle-ci. Elles peuvent être fluctuantes, intermittentes et  invisibles dans certaines situations ou à certains moments.

    Par handicap invisible, on fait souvent référence aux séquelles du traumatisme crânien notamment avec les troubles cognitifs, psycho-affectifs et comportementaux qui peuvent passer inaperçus lors des évaluations standardisées
    mais qui perturbent le quotidien.

    Parfois, la personne elle-même n’a pas conscience de ses troubles (anosognosie) et lorsqu’elle en a conscience, elle se sent isolée, non comprise. Ces difficultés cognitives et comportementales sont un frein à la reprise d’une vie autonome et à la reprise d’une vie sociale.

    En fait, les handicaps invisibles sont les handicaps les plus nombreux. En dehors des séquelles du traumatisme crânien, d’autres maladies peuvent avoir des symptômes peu visibles comme par exemple la sclérose en plaque qui se manifeste par poussée, occasionnant de la fatigue, des douleurs,  des pathologies neuromusculaires …

    Ainsi, les handicaps invisibles peuvent se manifester de différentes manières. En voici quelques exemples :
    - La fatigabilité : elle peut être physique et psychique. La fatigabilité est une conséquence fréq
    uente des différents handicaps ;

    - La douleur : elle  peut être chronique ou permanente. De par sa fréquence et/ou son intensité, elle peut être invalidante. La douleur peut également évoluer par crises répétées.
    - Les troubles de la mémoire : ils deviennent
    handicapants quand ils se répètent, provoquent des erreurs et empêchent le bon déroulement des activités quotidiennes mais également professionnelles.
    - Les difficultés d’audition et les surdités  sont une forme de handicap invisible. Elles
    demandent un effort important de concentration à la personne. La compréhension peut être perturbée et la communication entravée avec les autres.
    - Les troubles psychiques : la dépression, les phobies (par exemple la claustrophobie). Ces troubles peuvent entraîner des 
    modifications du comportement et perturbés le quotidien.
    - Les troubles de l’apprentissage scolaire : troubles liés au langage, à l’attention, à la lecture, à l’orthographe, au calcul. Il s’agit de troubles cognitifs qui ne sont pas en lien avec un retard mental ou un déficit
    d’intelligence mais qui peuvent avoir des conséquences sociales, psychologiques importantes : avoir des difficultés pour lire, écrire, calculer, s’exprimer peut limiter la participation sociale si les troubles ne sont pas diagnostiqués et pris en charge.
    Etc…

    Souvent, la société est mal informée. Le
    caractère invalidant n’est pas toujours reconnu, par conséquence, il est mal pris en charge. Cela oblige les personnes souffrant de handicap invisible à se justifier, même si parfois, elles ne le peuvent pas (cas du traumatisme crânien qui est dans le déni).

    Ainsi, le handicap n’est pas toujours ce qui est le plus difficile à vivre, c’est le regard, l’incompréhension des autres.

    Pour aller plus loin :
    - Les handicaps invisibles : Comment les identifier, les combattre, les surmonter, de Henri Rubinstein. Editions du Seuil, 2008
    - http://www.crlc38.org/mieux-connaitre-le-handicap
    - http://www.handicap-invisible.fr/



    source : http://www.aveclesaidants.fr
    crédit photo : http://corporate-assistance.com

  • Piqûre de rappel

    L’aidant familial face aux impôts …
    impots 2014Même s’il reste encore quelques jours pour les uns ou quelques semaines pour les autres avant l’échéance ultime pour les déclarations d’impôts sur le revenu, il nous parait important de revenir sur la déclaration des sommes perçues es-qualité par un aidant familial.

    Par définition, la prestation de compensation du handicap (PCH) est et reste non imposable. Mais les sommes perçues es qualité par les salariés aidants et les aidants familiaux deviennent imposables pour eux et doivent apparaitre sur leur déclaration de revenu, même si elles proviennent de la PCH attribuée à la personne aidée.

    En ce qui concerne l’aidant familial qui lui, n'est pas salarié pour cette activité, les sommes perçues ne sont pas soumises à cotisation sociale, mais sont imposables pour lui dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. 

    Par le fait et quel que soit le montant, ces sommes confèrent aux aidants familiaux la qualité d'assujettis à TVA au même titre que l'exercice d'une activité économique réalisée de manière indépendante et les autorisent à déduire comme frais les dépenses nécessitées par l'exercice de leur activité d’aidant familial.

    Toutefois, si le montant annuel perçu est inférieur à 32600 €, l’aidant bénéficie d’une franchise de base qui le dispense de l’acquittement de la TVA, et d’un abattement forfaitaire pour frais, calculé automatiquement de 34% avec un minimum de 305 €.

    En résumé si en qualité d’aidant familial vous percevez plus de  32600 € par an vous êtes obligatoirement soumis au régime TVA et pouvez déduire du dédommagement perçu les frais occasionnés par l’exercice de votre fonction. Si vous percevez moins, vous avez le choix entre l’abattement automatique forfaitaire assorti d’une simplification qui vous dégage des soucis de la TVA et, si vous le souhaitez le régime précédemment évoqué.


    Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-50674QE.htm

    Pour vous aider à remplir votre déclaration : lien ici

    crédit photo : https://www.google.fr
    source : http://apf58.blogs.apf.asso.fr