• Bientôt Noel.......

    creche 01
    Cliquer sur l'image pour l'agrandir

  • LOTO

    loto 1


    loto 2

  • Ca y est, le décret est sorti.....

    aidantsLes 4 atouts du congé de proche aidant

    A partir du 1er janvier 2017, les salariés qui aident une personne âgée ou handicapée malade pourront bénéficier des avantages du congé de proche aidant.

    Le congé de proche aidant se substitue au congé de soutien familial. Il est institué par la loi du d'adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015. Les conditions sont précisées par un décret du 18 novembre 2016. Le nouveau congé est plus souple, mais il n'est toujours pas rémunéré.

    Ce dispositif complète les autres droits récemment accordés aux aidants, en particulier le droit au répit.

    1/ Davantage d'aidants concernés

    Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié qui justifie d'une ancienneté minimale de 1 an dans son entreprise, au lieu de 2 ans.

    Le congé s'ouvre aussi aux aidants de personnes accueillies en établissement.

    Autre nouveauté, le congé de proche aidant est ouvert aux aidants sans lien familial avec la personne aidée. Il suffit de résider avec la personne âgée ou handicapée ou simplement d'entretenir des liens étroits et stables. Rien ne change pour les autres aidants : conjoint, concubin, partenaire pacsé, ascendant, descendant, frère, sœur, tante, oncle, cousin, neveu, nièces...

    2/ Un congé à temps partiel ou fractionné
    Le congé de proche aidant peut être pris sous forme de périodes d'activité à temps partiel ou faire l'objet d'un fractionnement. Dans les deux cas, l'accord de l'employeur est nécessaire.

    En cas de fractionnement, le proche aidant peut même bénéficier du congé immédiatement « en cas de dégradation soudaine de l'état de santé de la personne aidée ou d'une situation de crise nécessitant une action urgente du proche aidant ».

    Au total, le congé de proche aidant reste d'une durée de trois mois, renouvelable dans la limite d'un an pour l'ensemble de la carrière du salarié.

    3/ Des délais de prévenance réduits

    Le congé de proche aidant bénéficie de délais de prévenance réduits pour la demande de congé et pour son renouvellement.

    La demande de congé doit être formulée au moins un mois à l'avance, la demande de renouvellement au moins 15 jours avant la fin de la période de congé en cours.

    En cas d'urgence, le délai de préavis est réduit, quand la maladie ou la dépendance survient brutalement.

    4/ Davantage de personnes aidées
    La France compte plus de 8 millions d'aidants, en majorité des femmes.

    Pour bénéficier du congé de proche aidant, la personne aidée doit présenter un handicap ou une perte d'autonomie d'une particulière gravité.

    Pour élargir le nombre de bénéficiaires, le congé de proche aidant est aussi accessible quand la personne aidée souffre d'une perte d'autonomie classée au niveau Gir 3, en plus des niveaux Gir 1 et 2 (niveaux de dépendance les plus lourds).

    crédit photo : http://blog.douglas.qc.ca
    source : http://www.pleinevie.fr


  • Il faut, malheureusement, aussi en parler....


    fin de vieFin de vie : les Français relativement mal informés


    L’étude commandée par la Fondation Adréa à l’institut de sondages Ifop montre que la majorité des Français méconnait tant l’encadrement législatif de la fin de vie que les solutions qui existent pour soulager les aidants familiaux. Détails.....

    Fin de vie : les Français relativement mal informés
    « Cette étude vise à dresser un état des lieux des problématiques auxquelles sont confrontés les Français en matière de fin de vie et à créer les conditions d’un débat serein sur le sujet et de construire des appels à projets qui soient au plus près des besoins des personnes » souligne Christiane Hubert, présidente de la Fondation ADRÉA.
     
    Le premier enseignement est que seuls 53% des Français considèrent que la fin de vie est bien prise en charge dans notre pays. Pourtant, certains dispositifs -que la grande majorité des Français pensent nécessaires- existent déjà sans que ces derniers le sachent forcément… Comme c’est souvent le cas d’ailleurs.
     
    Par exemple, la possibilité d’une sédation profonde et continue (à laquelle 88% des Français sont favorables) fait partie des nouveaux droits créés pour les personnes atteintes de maladies graves et incurables, dont le « pronostic vital est engagé à court terme » et qui présentent une « souffrance réfractaire aux traitements » par la loi Claeys-Léonetti du 3 février 2016.
     
    D’autre part, plus de dix ans après la loi Léonetti de 2005, pratiquement les deux-tiers (62%) des sondés n’ont jamais entendu parler de la nouvelle Loi encadrant la fin de vie et 42% d’entre eux estiment qu’elle ne répond pas aux attentes et besoins des personnes qui vivent leurs derniers moments. La connaissance de la possibilité de laisser des directives anticipées est elle-aussi à améliorer : 44% seulement des Français connaissent cette possibilité.
     
    Le manque de recours aux solutions proposées aux aidants familiaux ayant accompagné un proche en fin de vie est lui aussi flagrant : seuls un petit quart (22%) des proches a bénéficié d’une information et d’un soutien apporté par un professionnel de santé ou une association spécialisée sur la fin de vie, de jours de congés à titre exceptionnel (17%), d’une solution gratuite d’hébergement en institution (11 %), de la présence d’un accompagnant bénévole agissant dans le cadre d’une association du champ de la fin de vie (8 %).
     
    Ici encore, le manque de connaissance est à mettre en lien avec un faible niveau de recours à chacune des solutions qui peuvent être proposées aux familles accompagnant un proche en fin de vie. Les Français envisagent donc surtout les solutions d’avenir en matière de fin de vie sous l’angle médical et donnent la primauté aux innovations en matière de soins (65% des citations).
     
    Autre point : une large majorité des sondés (85%), sans trop de surprise d’ailleurs, préfère le domicile comme lieu de fin de vie. La moitié (51%) estime « primordial » et 41% « important » que leurs proches soient dès aujourd’hui au courant de ce qu’ils souhaitent en matière de soins et de traitements, dans le cas où, en situation de fin de vie, ils ne soient pas en mesure d’exprimer leur volonté. Et pourtant, seuls 12% ont rédigé leurs directives anticipées... Enfin, les trois situations qui font le plus peur aux Français concernant leur propre fin de vie sont : perdre la tête (55%), la dépendance (53%) et la douleur physique (46%).

    lire aussi l'article sur Faire Face mensuel de l'APF : lien ici

    source :  http://www.senioractu.com
    crédit photo : http://etudiant.lefigaro.fr