accessibilite

  • Nouvelles d'ailleurs....

    Fort appui de la population en faveur d'un soutien financier pour une armée d'aidants naturels impayés
    canadaLes Canadiens demandent aux gouvernements de fournir un soutien financier aux aidants naturels qui doivent réduire leurs heures de travail ou quitter leur emploi, selon une enquête effectuée auprès de plus de 4 000 Canadiens. Les résultats de cette enquête sont publiés dans une nouvelle étude du Conference Board du Canada, intitulée Comme chez soi : enquête sur les soins aux personnes âgées.

    "Les Canadiens qui fournissent des soins non rémunérés à des membres de leur famille sont sous pression pour concilier leur travail et leurs responsabilités d'aidants naturels ", soutient Louis Thériault, vice-président Politiques publiques.  D'après les résultats de cette enquête, les Canadiens "estiment que les gouvernements devraient fournir une compensation financière à ceux qui doivent réduire leurs heures de travail pour aider des personnes âgées. Dans le cadre d'une stratégie qui vise à prendre soin de la population vieillissante, il faudrait fournir aux aidants le soutien dont ils ont besoin" .

    Faits saillants
    :
        Quelque 60 % des Canadiens interrogés ont indiqué que les gouvernements devraient fournir une aide financière à ceux qui doivent réduire leurs heures de travail ou se retirer du marché du travail pour procurer des soins aux personnes âgées.
        Aucune province ou aucun territoire au Canada n'a maîtrisé la prestation des soins aux aînés : tous ont des forces et des faiblesses à cet égard, et tous peuvent en apprendre les uns des autres.
        Les coûts exorbitants sont la principale raison mentionnée par les répondants ayant des besoins non satisfaits pour ne pas recevoir des services de soins communautaires ou à domicile.

    Lors du sondage, 60 % des répondants ont convenu que les gouvernements devraient fournir une aide financière à ceux qui sont obligés de réduire leurs heures de travail ou de quitter leur emploi. En revanche, 28 % des répondants sont favorables à un régime d'assurance privée obligatoire, et 25 % estiment que les soins devraient être fournis par les proches de la personne dépendante.

    Voici quelques-unes des autres conclusions du rapport :
        Les services de soins communautaires et à domicile sont abordables pour ceux qui les obtiennent, mais les coûts représentent un obstacle à l'accessibilité. Les « coûts exorbitants » sont la principale raison invoquée par les répondants ayant des besoins non satisfaits pour ne pas recevoir de services.
        Le transport est le service de soins communautaires et à domicile le plus susceptible d'exiger des Canadiens de débourser des frais de leur poche, mais le transport est également considéré comme l'un des services les plus abordables.

    EKOS Research Associates a mené cette enquête auprès de 4 127 Canadiens . La marge d'erreur pour un échantillon de 4 127 Canadiens est de plus ou moins 1,5 %, 19 fois sur 20. Cette marge d'erreur s'accroît pour les sous-groupes de la population. Les répondants se sont souvent exprimés au nom de personnes qui étaient bénéficiaires de soins. Les répondants de 55 ans et plus ont fait l'objet d'un suréchantillonnage afin de joindre ceux qui étaient les plus susceptibles d'interagir avec les services de soins de longue durée communautaires et à domicile. Par conséquent, l'échantillon représente une plus grande part de répondants plus âgés, plus riches et plus instruits que dans la population générale.

    Ce rapport s'inscrit dans un vaste programme de recherche sur les soins futurs des personnes âgées, initié par l'Alliance canadienne pour les soins de santé durable (ACSSD) du Conference Board. Cette série de recherches examine de façon exhaustive les besoins actuels des aînés et ceux à venir, ainsi que les services qui répondent à ces besoins.

    source: Conference Board du Canada
    crédit photo : .http://go-canada.ma

  • Vers une ghettoïsation?

    Sans faire de politique, il y a tout de même des discours qu'on ne peut laisser passer!!!

    N. Sarkozy à DPDA : "l'accessibilité ruine les communes"
     
    Lors de l'émission "Des paroles et des actes" du 4 Février sur France 2, l'ancien Président de la république a déclaré à propos de l'accessibilité :"Les normes de cette nature ruinent les communes".
    liberte egaliteInterrogé sur les contraintes administratives qui pèsent sur les petites entreprises par un participant de l'émission "Des paroles et des actes", l'ancien Président de la République a expliqué que les normes sur l'accessibilité étaient ruineuses pour les communes.

    L'intervenant originaire d'une petite commune de l'Aquitaine, William Lecat, 28 ans trois enfants restaurateur et commerçant à Civrac en Médoc, interrogeait le Président de Les Républicains au sujet des normes en matière d'hygiène. " On met des normes mais qui est là pour nous aider?" a interrogé le jeune homme. Nicolas Sarkozy après avoir pris l'exemple des normes qui pèsent sur l'apprentissage a ajouté :

    "Les normes on n'en peut plus. Je suis très attaché aux normes "handicapés". Je visitais l'autre jour un ensemble HLM et je demandais au maire : "c'est très curieux ce que vous avez  monsieur le maire : la salle de bain est beaucoup plus grande que la chambre  des enfants. Comment ça se fait un truc pareil ?" il me dit :" Vous savez pas? Il y a les nouvelles normes il faut que toutes les salles de bains soient désormais accessibles aux fauteuils handicapés". Donc on a des salles de bains plus grandes que les chambres pour enfants".
    "Réserver une ou deux écoles pour l'accessibilité handicapés"

    Nicolas Sarkozy a ensuite poursuivi son raisonnement en interrogeant : "Est-ce qu'il ne vaudrais pas mieux réserver 10 % des HLM vraiment pour les handicapés plutôt que d'appliquer des normes de cette nature qui ruinent les communes qui n'en peuvent plus. Pareil pour l'accessibilité dans les écoles. On n'est pas obligé de mettre des ascenseurs dans toutes les écoles, il n'y a qu'à réserver une ou deux écoles pour l'accessibilité handicapés."

    écouter l'extrait concerné:

    regarder l'émission:

    L'extrait se trouve à environ 54 minutes du début.

    source : http://www.vivrefm.com
    crédit photo : https://kichkafr.files
    crédit vidéo : http://www.francetvinfo.fr

  • On en parle.....un peu d'histoire, rappelez-vous !

    Pour ceux qui ont manqué le JT de 13 heures de France 2 ce jeudi 12 février 2015.

    Le handicap, un retard françaisfrance 2

    L'intégration des personnes handicapées n'a jamais été facile dans la société française. Un rappel historique des difficultés d'adaptation du pays, et d'un combat qui dure depuis 1945.


    S'il y a bien un domaine où la France a du retard, c'est pour s'adapter au handicap. Alors que la loi éponyme est censée poser les bases d'une meilleure intégration des personnes handicapées, notamment en termes d'accessibilité, notre pays reste bien en retard en comparaison de ses voisins. Et ça ne date pas d'hier.

    En 1945 déjà, les mutilés de la première et seconde guerre mondiale manifestent pour contester l'insuffisance de leur pension. Le pays a beau créer des écoles pour handicapés moteurs et physiques, les adultes atteints peinent à suivre le rythme d'une société française en pleine évolution.

    Dans les années 1960, on pose déjà la question des logements inadaptés, des appartements qui ne conviennent plus aux personnes qui sortent de l'hôpital.
    L'adaptation, sur le papier

    Mais en 1975, une loi prévoit la création d'habitations adaptées, ainsi que des emplois adaptés dans la fonction publique. Les aveugles et malentendants trouvent leur place dans la culture et les médias, mais l'accès au travail reste très difficile pour les personnes handicapées, malgré la loi Seguin en 1987.

    Il faut attendre 2005 pour voir apparaître un vrai texte sur le handicap, qui reconnaît officiellement le langage des signes, et prévoit une aide financière pour les frais quotidiens en fonction des besoins de la personne. La loi annonce enfin un délai de dix ans pour que les bâtiments et transports soient adaptés aux handicapés. Mais aujourd'hui, le résultat est bien mitigé.


    Source : http://www.francetvinfo.fr

  • Accessibilité

    11 février 2005 - 11 février 2015, déjà 10 ans !!!

    10/02/2015A l’occasion des 10 ans de la loi handicap du 11 février 2005, le Collectif pour une France accessible* appelle à se mobiliser, partout en France (Tous mobilisés : ici la liste des villes avec une manifestation), pour dénoncer l’Ordonnance relative à l’accessibilité du 26 septembre dernier qui annihile les ambitions et objectifs de mise en accessibilité de la France. Alors que les établissements recevant du public et les transports en commun devaient être accessibles en 2015, le gouvernement propose un retour en arrière inacceptable en anéantissant les principes initiaux de la loi, et ce, alors que l’obligation d’accessibilité date de 1975 !

    Ainsi, le Collectif pour une France accessible qui regroupe des associations représentatives de personnes en situation de handicap, personnes âgées, personnes retraitées, usagers des transports publics, piétons, parents, familles et cyclistes appelle à un rassemblement à Paris devant l’Assemblée nationale le 11 février pour montrer sa colère ! Et des mobilisations sont d’ores et déjà prévues dans plusieurs villes en France.

    Le collectif demande notamment aux parlementaires de ne pas ratifier, en l’état, l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le gouvernement.

    Le Collectif pour une France accessible dénonce le fait que le gouvernement n’ait pas pris en compte l’avis défavorable du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) relatif à cette Ordonnance.

    De plus, les textes d’application récemment publiés accentuent considérablement la remise en cause du principe d’accessibilité des transports publics ; tandis que la grande majorité des établissements recevant du public (écoles, cinémas, commerces, cabinets médicaux, stades, etc.) existants en France se trouve complètement exonérée de la moindre obligation d’étudier les conditions d’une mise en accessibilité !

    Ces textes sonnent comme un retour en arrière inacceptable et une spectaculaire atteinte à la dignité et à la citoyenneté des personnes qui seront confrontées, quotidiennement, encore plus durement à une multitude de situations de handicap.

    Des mobilisations sont d’ores et déjà prévues le 11 février à Annecy, Auxerre, Bordeaux, Chambéry, Charleville Mézières, Chaumont, Digne-les-Bains, Dijon, Gap, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Moulins, Nice, Niort, Orléans, Privas, La Roche sur Yon, Saint-Brieuc, Troyes et Reims, …

    Le collectif appelle à se rassembler à partir de 13heures , à Paris devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot  pour demander aux différents groupes parlementaires de ne pas ratifier en l'état cette Ordonnance et présenter au gouvernement un ensemble de propositions indispensables pour assurer la mise en accessibilité du cadre bâti, de la voirie et des transports. 

    * Organisations participantes au collectif :

    > Associations représentatives de personnes en situation de handicap et de leur famille :

    > Associations représentatives des personnes âgées et retraitées :

    > Associations d’usagers de la voirie et des transports publics :

    > Association de cyclistes :

    > Associations familiales :

    > Association de développement durable :