• JNA 2016 (j-5)

    j-05
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  • De la détente et du répit pour les aidants familiaux et leur famille

    vrfVillage Répit Familles Les Cizes : de la détente et du répit pour les aidants familiaux et leur famille
    Soufflez, retrouvez l’esprit de famille, venez à Saint-Lupicin...

    Vous êtes aidant ? Vous avez besoin de souffler, de vous ressourcer, et de profiter en famille d’un temps de répit tout en bénéficiant d’une prise en charge adaptée ? Faites une parenthèse dans le Jura ! Le Village Répit Familles ® Les Cizes, basé à Saint-Lupicin (39), propose une solution de répit adaptée aux personnes en situation de handicap et à leurs aidants familiaux.

    Le village adossé à une structure médico-sociale garantit les prestations de soins et d’accompagnement qui permettront à toute la famille de se détendre en toute sécurité et de profiter de leur séjour.

    Le site vous propose en hiver de nombreuses activités : initiation à la conduite d’attelage de chiens de traineau, au ski en fauteuil... Le service d’accompagnement médico-social met tout en œuvre pour permettre aux proches aidants de se reposer et met une équipe soignante à la disposition des personnes en situation de handicap.

    Renseignements et réservations:
    Tél. : 03 84 60 46 00
    Mail : accueil-vrflescizes@lehautdeversac.com

    Afin d’avoir accès au financement des prestations médico-sociales, délivré aux personnes en situation de handicap, (à l’exception du forfait journalier de 18€ pour les adultes de plus de 20ans) il suffit de bénéficier de l’orientation « accueil temporaire » de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).

    A propos du Village Répit Familles ® Les Cizes
    Conçu par l’AFM-Téléthon, le VRF Les Cizes géré par un GCSMS, compte 13 pavillons, 2 studios et 3 chambres individuelles adaptés, permettant l’accueil des familles, de couples ou de personnes seules en situation de handicap, dans les meilleures conditions. Plus qu’un hébergement, le Village Répit Familles Les Cizes propose des formules à la carte répondant aux besoins de répit des aidants familiaux leur permettant d’être soulagés des contraintes liées à la maladie de leur proche.

    source : http://www.handicapinfos.com

  • JNA (J-10)

    j-10

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  • La bientraitance

    La bientraitance, l'affaire de tous
    bientraitance
    En institution comme à domicile, la bientraitance “ n’est pas toujours simple ” constate Catherine Chou-Descazes, géronto-psychologue. L’accompagnement des acteurs de soin est essentiel.

    Quand on parle de " bientraitance ", est-ce une façon subtile de parler de maltraitance ?

    bientraitance 2« La psychologue Patricia Chalon* en donne cette définition : " Faire preuve de bientraitance, c'est tenter de s'élever au-delà du plaisir et de la satisfaction immédiats et de privilégier l'ambition de voir en l'autre ce qu'il a de meilleur ". La maltraitance est un mot que je n'utilise pas car il fait référence à des hommes et des femmes : je n'ai jamais rencontré de gens maltraitant, c'est le système qui peut l'être. »

    Pourquoi certains redoutent des situations de maltraitance dans les institutions ?

    « Le rôle d'une institution c'est de faire vivre un groupe. Or, la bientraitance commence par le fait de considérer chaque personne comme unique, avec un parcours qui lui est propre, et de le respecter comme individu. Cet équilibre entre le bien-être du groupe et celui des individus n'est pas si simple. On peut aussi dire cela de l'école par exemple. »

    Qu'est ce qui peut être source de maltraitance ?

    « Le risque de désarroi des aidants est directement corrélé au risque de maltraitance. Chez les professionnels, il va évoluer avec le nombre de contacts que l'on a avec la personne, donc le risque de s'y attacher, et de là le besoin de se protéger ; il est aussi corrélé avec le degré d'autonomie des personnes prises en charge, et le fait de devoir accepter qu'il n'y a pas toujours de réponses aux situations. Chez les aidants naturels, il y a cette difficulté de faire le deuil d'une personne que l'on a aimé, d'un projet de vie, le risque d'épuisement, la manière dont les choses sont expliquées par le corps médical, ou encore la capacité à accepter de l'aide : ils ne sont pas là pour se substituer à un infirmier. »

    Comment agit-on pour promouvoir la bientraitance ?

    « On fait avancer l'idée que derrière chaque prise en charge, chaque maladie, chaque handicap, chaque perte d'autonomie, il y a une personne unique qui a non seulement des droits, mais aussi des désirs. Les recommandations professionnelles, que nul n'est censé ignorer, vont dans ce sens. Ceci posé, la démarche de bientraitance repose sur la formation des gens qui interviennent, du nombre de personnes présentes pour la prise en charge – il faut plus de soignants ! – et de l'accompagnement et l'écoute des aidants professionnels et naturels (familiaux). La bientraitance doit être organisée par tous ceux qui interviennent, du diagnostic à la vie quotidienne. »

    source : http://www.lanouvellerepublique.fr
    crédit photo : http://www.has-sante.fr ;http://www.muriel-carpaneto.fr