Lors de notre réunion mensuelle du 06 décembre 2016, c'est avec plaisir que nous avons acceuilli le nouveau "chargé de projets" au sein de l'APF 82, VALENTIN et "notre" ex ergothérapeute SANDRA, à l'origine de notre groupe, venue nous faire un petit coucou.
Après le partage du repas de midi, les choses sérieuses ont repris pour faire avancer nos projets de 2017.
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Dernière réunion de 2016
Vie du réseau -
Quelques avancées.....
Comité interministériel du handicap : 90 mesures pour adapter le dispositif
Le 2 décembre, s'est tenu le second comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat - le premier remontant à 2013, décentralisé à Nancy. En sachant que depuis 2013, deux conférences nationales du handicap (CNH) avaient été organisées en présence du chef de l'Etat. Présidé par Manuel Valls et regroupant pas moins de sept ministres, cette réunion du CIH à Nancy a été l'occasion d'annoncer 90 mesures en faveur des personnes handicapées, regroupées en quatorze "actions prioritaires".
Revoir le financement de l'Agefiph et du FIPHP
Pas de mesures fortes, mais plutôt une série d'ajustements ou d'améliorations, marqué(e)s notamment par une volonté de simplification. Par ailleurs, un certain nombre de dispositions présentées lors du CIH étaient déjà annoncées, voire en cours de mise en œuvre. Pour Manuel Valls, ces mesures ont notamment pour objectifs de "rendre les transports, les équipements publics, les écoles, les lieux de travail et les informations accessibles à tous", en permettant "la coordination des acteurs dans le social, le sanitaire, l’emploi, le logement et l’éducation".
Sur l'éducation, le CIH a retenu une amélioration de la participation des élèves handicapés à l'éducation artistique et culturelle. Dans le cadre du plan Autisme, il est aussi prévu l'ouverture de cent unités d'enseignement (UE) dans les écoles élémentaires à partir de 2018 et sur deux ans, ainsi que l'implantation d'une unité localisée d'inclusion scolaire (Ulis) dans chaque département, notamment dans les collèges.
En matière d'emploi - le point faible de la mise en œuvre de la loi Handicap de 2005 -, on retiendra en particulier le renforcement du réseau des Cap Emploi ou l'engagement d'une réflexion sur la réforme du modèle de financement de l'Agefiph et du FIPHFP, confrontés à une diminution inéluctable de leurs ressources propres du fait de l'amélioration du taux d'emploi des personnes handicapées.
Les services numériques et l'audiovisuel seront également mis à contribution, à travers le renforcement de l'accessibilité des programmes audiovisuels, de la téléphonie et d'internet, mais aussi le soutien aux technologies d'accessibilité numérique.
Développer "l'habitat inclusif"
L'habitat figurait aussi au programme du CIH, avec notamment la création d'une "aide spécifique forfaitaire par structure d'habitat inclusif". Cette aide, dont les contours restent à définir et qui pourrait être généralisée en 2018 après expérimentation, compléterait la prestation de compensation du handicap (PCH). Autre mesure annoncée : le soutien à l'adaptation du logement et du cadre de vie du parc social au handicap et à la perte d'autonomie.
Sur la PCH, il est prévu - pour un coût d'environ 70 millions d'euros - de supprimer la barrière d'âge de 75 ans pour les personnes qui y étaient éligibles avant 60 ans, mais aussi de créer des aides à la parentalité dans le cadre de la PCH, ou encore de mieux prendre en compte les besoins liés au handicap psychique, cognitif ou mental dans les critères d'éligibilité à cette prestation.
Dans le même esprit de simplification, il est prévu, dans le cadre de l'accès aux droits, d'allonger à vingt ans (au lieu de dix actuellement) la durée d'attribution de l'AAH en cas de handicap lourd et durable. La mesure prendra effet à compter du début de 2017. Dans ce même cas de figure, l'AAH sera maintenue automatiquement lors du départ en retraite, sans devoir passer par une phase intermédiaire de demande de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
Avec un certain retard sur le cas des personnes âgées en perte d'autonomie, un chapitre est consacré à la structuration d'une offre de répit adaptée à la situation des personnes en situation de handicap et leurs aidants, ainsi qu'à la formation de ces derniers.
80 millions d'euros sur cinq ans pour diversifier l'offre médicosociale
Le CIH a également décidé un renforcement et une diversification de l'offre médicosociale, avec en particulier une enveloppe de 80 millions d'euros sur cinq ans pour "créer des réponses nouvelles aux besoins des personnes en situation de handicap", avec une attention particulière portée aux territoires sous-dotés et à l'outre-mer.
En matière d'accès aux soins, il est prévu de développer les consultations dédiées aux personnes en situation de handicap et d'encourager l'accès aux soins bucco-dentaires, mais aussi d'améliorer la prise en charge des audioprothèses.
Par ailleurs, deux autres "actions prioritaires" adoptées par le CIH visent une meilleure prise en charge du handicap psychique - en particulier à travers la mise en œuvre d'un parcours global coordonné - et du polyhandicap.
Enfin, en termes de gouvernance, le CIH a décidé de consolider le réseau des "référents handicap et accessibilité" au sein de l'administration et de confier au secrétariat général du CIH la mission d'animation interministérielle de l'accessibilité universelle et de pilotage de la réponse accompagnée pour tous.
source : http://www.localtis.info
crédit photo : http://cfecgc-santesocial.fr
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Il faut, malheureusement, aussi en parler....
Fin de vie : les Français relativement mal informés
L’étude commandée par la Fondation Adréa à l’institut de sondages Ifop montre que la majorité des Français méconnait tant l’encadrement législatif de la fin de vie que les solutions qui existent pour soulager les aidants familiaux. Détails.....
Fin de vie : les Français relativement mal informés
« Cette étude vise à dresser un état des lieux des problématiques auxquelles sont confrontés les Français en matière de fin de vie et à créer les conditions d’un débat serein sur le sujet et de construire des appels à projets qui soient au plus près des besoins des personnes » souligne Christiane Hubert, présidente de la Fondation ADRÉA.
Le premier enseignement est que seuls 53% des Français considèrent que la fin de vie est bien prise en charge dans notre pays. Pourtant, certains dispositifs -que la grande majorité des Français pensent nécessaires- existent déjà sans que ces derniers le sachent forcément… Comme c’est souvent le cas d’ailleurs.
Par exemple, la possibilité d’une sédation profonde et continue (à laquelle 88% des Français sont favorables) fait partie des nouveaux droits créés pour les personnes atteintes de maladies graves et incurables, dont le « pronostic vital est engagé à court terme » et qui présentent une « souffrance réfractaire aux traitements » par la loi Claeys-Léonetti du 3 février 2016.
D’autre part, plus de dix ans après la loi Léonetti de 2005, pratiquement les deux-tiers (62%) des sondés n’ont jamais entendu parler de la nouvelle Loi encadrant la fin de vie et 42% d’entre eux estiment qu’elle ne répond pas aux attentes et besoins des personnes qui vivent leurs derniers moments. La connaissance de la possibilité de laisser des directives anticipées est elle-aussi à améliorer : 44% seulement des Français connaissent cette possibilité.
Le manque de recours aux solutions proposées aux aidants familiaux ayant accompagné un proche en fin de vie est lui aussi flagrant : seuls un petit quart (22%) des proches a bénéficié d’une information et d’un soutien apporté par un professionnel de santé ou une association spécialisée sur la fin de vie, de jours de congés à titre exceptionnel (17%), d’une solution gratuite d’hébergement en institution (11 %), de la présence d’un accompagnant bénévole agissant dans le cadre d’une association du champ de la fin de vie (8 %).
Ici encore, le manque de connaissance est à mettre en lien avec un faible niveau de recours à chacune des solutions qui peuvent être proposées aux familles accompagnant un proche en fin de vie. Les Français envisagent donc surtout les solutions d’avenir en matière de fin de vie sous l’angle médical et donnent la primauté aux innovations en matière de soins (65% des citations).
Autre point : une large majorité des sondés (85%), sans trop de surprise d’ailleurs, préfère le domicile comme lieu de fin de vie. La moitié (51%) estime « primordial » et 41% « important » que leurs proches soient dès aujourd’hui au courant de ce qu’ils souhaitent en matière de soins et de traitements, dans le cas où, en situation de fin de vie, ils ne soient pas en mesure d’exprimer leur volonté. Et pourtant, seuls 12% ont rédigé leurs directives anticipées... Enfin, les trois situations qui font le plus peur aux Français concernant leur propre fin de vie sont : perdre la tête (55%), la dépendance (53%) et la douleur physique (46%).
lire aussi l'article sur Faire Face mensuel de l'APF : lien ici
source : http://www.senioractu.com
crédit photo : http://etudiant.lefigaro.fr
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Retraite des aidants familiaux
Retraite des aidants familiaux à taux plein dès 65 ans
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a publié le 14 novembre deux circulaires relatives à la retraite des aidants familiaux :
- Circulaire CNAV pour les aidants familiaux qui s’occupent d’une personne handicapée : lien ici
- Circulaire CNAV pour les aidants familiaux qui s’occupent d’un enfant handicapé :lien ici
Dorénavant, les aidants familiaux s’occupant d’une personne ou d’un enfant handicapé bénéficieront d’une retraite à taux plein à 65 ans.
L’âge du taux plein a été relevé pour les assurés nés à compter du 1er juillet 1951.
Les assurés concernés doivent posséder l’un des statuts suivants :
- Aidant familial
- Tierce personne auprès d’une personne bénéficiaire de l’Allocation compensatrice pour tierce personne
L’aidant familial ou la tierce personne est une personne qui vient en aide (totalement ou en partie) à une personne handicapée ou dépendante pour les activités de la vie quotidienne.
Le statut d’aidant familial ou de tierce personne
Pour bénéficier du statut d’aidant familial, l’assuré doit déclarer avoir assisté la personne handicapée (en qualité d’aidant familial ou de tierce personne). La déclaration doit être accompagnée des informations suivantes :
- Identité de la personne handicapée aidée
- La période au cours de laquelle l’activité d’aidant familial ou de tierce personne a été exercée
- L’absence de salariat en contrepartie de l’aide apportée
- L’assuré doit également avoir interrompu son activité professionnelle pendant une durée minimale d’au moins 30 mois consécutifs.
Demande de retraite et prise en compte du statut d’aidant
Lors de la demande de retraite, l’assuré doit indiquer s’il a interrompu son activité professionnelle pendant au moins 30 mois pour s’occuper d’une personne ou d’un enfant handicapé en qualité d’aidant familial ou de tierce personne.
Si les conditions requises sont remplies (justification du statut d’aidant ou de tierce personne, interruption de l’activité…), le bénéfice du taux plein est accordé à l’assuré dès 65 ans. La pension de vieillesse est déterminée dans les conditions de droit commun.
Dans le cas où le bénéfice du taux plein n’est pas accordé, la caisse propose à l’assuré :
- Une pension à taux minoré
- L’ajournement de la demande jusqu’à la date à laquelle il peut prétendre à l’obtention du taux plein.
source : https://www.service-public.fr
crédit photo : http://www.consulaires.com