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  • Nous n'en sommes encore qu'aux premiers balbutiements.....

    relayeurPour offrir du répit aux aidants, il faut expérimenter le
    « baluchonnage »


    S’offrir une escapade pendant qu’un professionnel s’occupe nuit et jour de son proche malade ou âgé à son domicile : un rapport parlementaire rendu public mercredi préconise d’expérimenter le dispositif du
    « baluchonnage » pour « donner un répit indispensable » à ceux qui assument la charge d’aidant familial.

    Créée au Canada et instaurée également en Belgique, cette aide rebaptisée « relayage » par la députée socialiste Joëlle Huillier, qui a conduit le rapport, « pallie l’absence temporaire d’un aidant et s’adresse à des personnes en perte d’autonomie pour lesquelles le changement d’environnement causerait une désorganisation importante et engendrerait une perte de repères ».

    Ce « relayage » permet de quitter son domicile en laissant la personne que l’on accompagne aux soins d’un tiers en toute confiance.

    Mais pour qu’il offre un réel bénéfice à l’aidant, il devrait être « d’au moins deux jours et une nuit soit 36 heures » et sa mise en place se heurte par conséquent à plusieurs difficultés en terme de financement et de législation liée au travail, selon ce rapport remis à la secrétaire d’Etat en charge des personnes âgées, Pascale Boistard.

    « La réglementation en vigueur contraint actuellement à faire se succéder plusieurs relayeurs. Or, les personnes en perte d’autonomie ne peuvent voir se succéder plusieurs personnes sans d’importantes difficultés », est-il expliqué.

    Ainsi, la rapporteuse, qui a fait le tour des initiatives similaires proposées à titre expérimental dans une dizaine de structures de France, préconise la création d’un « comité de suivi » chargé de coordonner des actions menées sur trois territoires expérimentaux.

    « Il nous semble nécessaire que soit introduit dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale une disposition devant permettre la mise en oeuvre des expérimentations et d’assurer leur financement », est-il écrit. Il faut que « pour la prochaine législature, le Parlement reprenne des travaux afin d’apporter les modifications législatives nécessaires à l’encadrement du métier de relayeur ».

    En France, 8,3 millions de personnes aident de manière régulière et à domicile un ou plusieurs de leurs proches pour raison de santé ou d’un handicap. Parmi elles, 4,3 millions de personnes aident un proche de 60 ans ou plus.

    Selon une enquête menée par l’Association française des aidants en 2015, 48 % des aidants déclarent avoir des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas avant d’être aidants, 70 % disent ne plus s’accorder de temps pour les loisirs et 59 % se sentent seuls.

    NB : cette nouvelle aide ne devrait plus être conditionnée à l'APA (proposition ICI)

    Du baluchonnage québécois au relayage en France : une solution innovante de répit (lien vers le rapport ICI)
    Sur le même sujet : http://www.gazette-sante-social.fr

    source : http://www.paris-normandie.fr
    crédit photo : http://www.gre-mag.fr

  • Solitude....

    solitudeSaviez vous que la solitude, est considérée comme un déterminant du déclin cognitif chez les personnes âgées ?
    La solitude touche plus de 5 millions de Français et ce sont les personnes âgées qui sont le plus concernées ; en effet, 1 personne âgée sur 4 est seule (rapport sur les solitudes de la Fondation de France). Face au déclin cognitif, la solitude apparaît, de plus en plus, comme un élément de risque majeur. Quand survient la maladie, le maintien ou la restauration du lien social doit être au cœur de toute stratégie d'accompagnement et de soutien. C'est la raison pour laquelle, Jacques Frémontier, éditorialiste et journaliste bénévole, a réalisé un dossier sur le thème « solitude et maladie d'Alzheimer », à partir de 200 articles issus de la revue de presse mensuelle nationale et internationale de la Fondation Médéric Alzheimer.

    Les principaux enseignements de cette analyse :
    La solitude est désormais considérée par de nombreux chercheurs comme l'un des déterminants du déclin cognitif : « Les personnes âgées confrontées à la solitude auraient deux fois plus de risque de développer la maladie ». La solitude pourrait affecter des parties du cerveau dédiées à la connaissance et à la mémoire.

    La maladie d'Alzheimer, expérience de la perte du pouvoir sur soi-même, ne fait qu'aggraver cette solitude « faite de vide, d'abandon, de déréliction ». Elle aboutit à un délitement progressif du tissu relationnel, modifiant en profondeur la relation au monde de la personne malade.

    La solitude des aidants familiaux face à la maladie aboutit à ce que 38% d'entre eux meurent avant la personne dont ils ont la charge.

    La priorité, c'est donc de lutter contre cette solitude et, avant tout, de la repérer.

    La prise de parole par des personnes malades qui en ont la capacité constitue une des révolutions des dernières années. D'ailleurs, le soutien par les pairs, c'est-à-dire les autres personnes malades, devient peu à peu une réalité, surtout dans les pays anglo-saxons.
    En France, la mobilisation de toute la société civile fait ses premiers pas, encore timides.

    source : http://www.capgeris.com
    crédit photo : http://citationsurlavie.blogspot.fr

  • Aidants actifs

    usineLe rôle d’aidant actif plombe les carrières professionnelles

    Les aidants actifs : des personnes encore plus touchées dans leur identité propre

    Davantage de stress, une impossible conciliation vie pro/vie perso, un temps de présence au bureau réduit… Endosser chaque jour le rôle de proche aidant a des incidences sur le travail. Pourtant, l’entreprise peut aider ces accompagnants à surmonter des difficultés.

    En France, ils sont près de 4 millions à mener une double vie. Les aidants actifs doivent trouver un fragile équilibre entre l’accompagnement au quotidien d’un proche malade et leur activité professionnelle. Concilier les deux relève parfois du parcours du combattant : une difficulté qu’avouent près de huit aidants actifs sur dix, d’après une étude Humanis/Opinion Way*, dévoilée à l’occasion de la journée Mondiale de la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Pire, 43 % des répondants estiment que leur rôle d’aidant freine leur carrière professionnelle. Non seulement leur concentration et leur efficacité sont mises à mal, mais les aidants doivent souvent réduire leur temps de présence. 44 % d’entre eux multiplient les jours de congés ou de RTT, 40 % prennent sur leur temps de travail pour organiser l’accompagnement de la personne malade. D’autres ont aménagé leurs horaires, voire ont réduit leur temps de présence au bureau. 

    Etre aidant actif, un sujet tabou
    En moyenne, les aidants en activité professionnelle consacrent trois heures par jour à l’accompagnement de leur proche. Pour autant, ils ne sont pas prêts à quitter leur emploi. Il reste précieux d’un point de vue financier, et d’un point de vue social : au travail, les aidants sortent de la sphère « assistance ». En revanche, ils sont plus sensibles au stress et à l’anxiété. Ils sont aussi isolés : seulement 2 % d’entre eux disent être soutenus par leur entreprise. Pourquoi une telle indifférence ?  Car le sujet de la maladie et de son accompagnement restent tabous. Les aidants n’osent pas aborder le sujet au travail : seulement 58 % des répondants ont informé leurs collègues proches et 48 % leur supérieur hiérarchique de leur situation personnelle. 17 % n’en ont jamais fait mention afin de « préserver leur vie privée », par « méfiance/défiance vis-à-vis de l’entreprise » ou par « souhait d’assumer seuls cette charge ».

    Une meilleure sensibilisation des managers et de l’employeur
    Pour faciliter le quotidien des aidants actifs, l’entreprise a donc un vrai rôle à jouer. Les aidants interrogés ont en effet formulé quelques attentes. Parler de leur quotidien serait peut-être plus facile si l’employeur y était davantage sensibilisé et mieux informé. Un aidant sur deux aimerait aussi pouvoir aménager son temps de travail avec des horaires flexibles et personnalisés. Enfin, ils espèrent trouver aussi davantage d’écoute de la part de leur manager.

    *Méthodologie
    Etude réalisée du 15 mars au 26 mai 2016, sur la base d’un questionnaire en ligne. 1 484 aidants ont répondu, dont 1 354 aidants actifs et 130 en recherche d’emploi.

    source : http://www.travail-prevention-sante.fr
    crédit image: https://pixabay.com

  • En cas d'urgence

    Carte d'urgence de l'aidant.
    cbCertes, nous ne sommes pas les premiers à y avoir pensé mais il est bon de rémédier à cet oubli et de vous proposer cette carte pour l'avoir en cas d'accident, d'imprévu, de difficulté d'élocution....
    Qui sait que : vous êtes aidant, que quelqu'un dépend de vous, a besoin de votre aide, que vous avez toute une organisation de votre temps à assumer ?..... surtout si vous vous retrouvez dans l'incapacité de le dire.
    Cette carte est à imprimer sur feuille cartonnée de préférence (genre bristol), à compléter par vos soins puis à découper et plier en 2 dans le sens de la hauteur.
    Elle a les dimensions d'une carte bancaire pour se loger à côté de vos moyens de paiement et être mise en évidence.
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    carte
    clic droit sur l'image.......copier........coller dans votre logiciel de dessin (ou dans word ou autre) et imprimer.

    crédit photo : http://www.astrologieconseil.com