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  • Bon à savoir.....

    "Seniors en vacances" : des séjours hors saison à prix mini

    Des chèques vacances pour les 60 ans et plus permettent de partir aux quatre coins de la France à prix préférentiel. Y avez-vous droit?ancv

    Les vacances à prix réduits ne sont pas réservées aux salariés.
    Le programme Seniors en vacances de l’ANCV (Agence nationale pour les chèques-vacances) permet de s’offrir un moment de détente à un prix accessible. En plus, une aide financière est possible sous condition de ressources. Depuis son lancement en 2007, plus de 230 000 seniors ont bénéficié de cette formule. 

    Qui peut en profiter?:
     Les personnes âgées de 60 ans et plus, retraitées ou sans activité professionnelle, résidant en France, ainsi que les personnes en situation de handicap dès 55 ans.

    Où et quand partir?:
     Les séjours se déroulent dans plusieurs types d'hébergements (village vacances, résidence hôtelière, gîtes...)  toute l’année sauf en juillet et  août avec un choix de près de 160 destinations partout en France. Il s’agit de séjours tout compris (hors transport): hébergement en chambre double, pension complète, activités en journée, soirées animées, excursions, transfert entre la gare d’arrivée et le lieu de séjour.
    Mer, montagne, campagne... Choisissez votre destination parmi plus de 150 sur seniors en vacances.ancv.com

    Vous souhaitez être accompagné?:
     Ces séjours sont accessibles au conjoint du bénéficiaire, aux moins de 18 ans (enfants, petits-enfants ou autre jeune sans condition de parentalité), aux aidants familiaux ou professionnels (accompagnant une personne malade, en perte d’autonomie ou en situation de handicap).

    Quel coût?:
    Le coût du séjour (hors frais de transport) est de 325€ par personne pour 5 jours/4 nuits et de 389€ par personne pour 8 jours/7 nuits, quelle que soit la destination.

    Un coup de pouce ?:
    Pour les personnes dont "l’impôt sur le revenu net avant corrections" est inférieur ou égal au seuil de recouvrement de 61€, l’ANCV prend en charge une partie de ce coût à hauteur de 150€
    pour les séjours de 5 jours et 185€ pour ceux de 8 jours. Avec cette aide, le prix à payer est de 175€ ou 204€ en fonction de la durée du séjour.

    Les bénéficiaires de l’aide de l’ANCV peuvent également profiter d'un tarif préférentiel sur leur trajet de train. Cette offre concerne les billets aller-retour au départ de toutes gares et à destination des gares correspondant aux lieux de séjours du programme.  

    "Seniors en Vacances" propose aussi des thématiques spécifiques: 

    -  Les séjours de "répit aidant/aidé"
    sont dédiés aux aidants  (les proches en charge de personnes âgées en situation de dépendance ou de handicap), accompagnés de la personne aidée. Des professionnels animent durant le séjour des temps séparés, dédiés aux aidants (groupes de paroles, éveil corporel...) et aux aidés, tout cela dans un environnement de vacances. 

    Les séjours "Prévention bien vieillir":
     ils permettent de bénéficier d’ateliers et animations autour de la prévention (activités physiques adaptées, sommeil, relaxation, nutrition, prévention des chutes, mémoire...).   

    Pour en savoir plus consultez le site seniorsenvacances.ancv.com

     


    Par Anne-Marie Le Gall
    sur http://www.notretemps.com
    crédit photo : http://www.lemonde.fr

     

  • Vivre et non survivre....

    S’approprier les temps de répit

    L’accumulation des contraintes, des obligations, de la fatigue aussi bien physique que morale peut rendre la vie quotidienne épuisante, voire «écrasante ».

    repit Toutes les situations que l’on subit, paraissent encore plus difficiles à affronter et à surmonter, car l’énergie que nous devons déployer dans ces circonstances n’est pas spontanément activée dans un élan positif. Il nous faut aller puiser en profondeur l’énergie qui se raréfie. Nous devons alors redoubler d’efforts pour agir.

    Ainsi, l’aidant est régulièrement confronté à une fatigue excessive qui peut le conduire à l’épuisement, qui lui-même génère de l’agressivité puis de la culpabilité. Cette spirale infernale est le piège permanent contre lequel tout aidant lutte pour parvenir à le déjouer. La difficulté majeure est la constance et la permanence de ces pressions.

    Paradoxalement, c’est en lâchant et en cessant de combattre, temporairement, que l’on arrive à surmonter l’usure du quotidien, dont les conséquences peuvent parfois être lourdes et graves (problèmes de santé physique et psychique, violence, vie affective et émotionnelle fragilisées…).

    Là encore, cela passe par un effort : celui de s’autoriser à s’octroyer un instant, un moment, quelques heures, voire parfois quelques jours pour souffler, se ressourcer, se retrouver et renouer avec les notions de désir, d’envie, de plaisir et de joie.

    Cet espace de décompression s’appelle le répit. Communément, le répit est lié à la suspension de la pénibilité, et de la souffrance.
    Ainsi, on reconnaît aux aidants le droit et le besoin d’accéder à ce répit au regard des réalités qu’ils doivent assumer. S’il nous est concevable et possible d’assumer ce que l’on a choisi, qu’en est-il de ce que nous subissons ?


    Ainsi, le répit est une première étape et une nécessité dans le soutien de l’accompagnement aux aidants.

    La deuxième étape est l’appropriation de ce temps que les aidants acceptent de s’accorder. Aussi court soit-il, vivre pleinement cet instant pour soi est essentiel. C’est une respiration, une bouffée d’oxygène, une bouffée de vie qui ramène justement à la vie, qui recentre vers soi, et rapproche des autres.

    Que ce soit le temps de prendre un café, de savourer une friandise, de prendre une douche, de laisser sa pensée voyager, de méditer, de lire, de regarder ou écouter une émission que l’on apprécie, de téléphoner à un(e) ami(e), ou encore d’aller se promener ou se divertir un après-midi, de partir s’évader une journée ou quelques jours, ce qui compte c’est que ce temps nous soit consacré totalement, en faisant abstraction de tout ce qui nous entoure.

    Ce temps particulier revient à s’extraire de sa vie quotidienne pour rentrer dans un espace temps différent. Seul cet espace temps nous offre cette sensation de repos, de détente, de bien-être… D’être en vie…

    Optimiser le temps de répit en acceptant cette parenthèse agréable,  le rend véritablement bénéfique car il permet de revenir auprès de l’aidé d’une certaine façon allégé(e) et plus présent(e). L’énergie pour agir est alors à portée de main et peut se déployer dans un authentique élan de vie et de partage.

    Ce temps de répit et de pause est le temps ou l’aidant devient son propre aidant.

    Souvenons nous que, mieux nous prenons soin de nous, mieux nous pouvons prendre soin des autres.

    Sachons saisir et savourer tous ces petits temps précieux qui se présentent à nous !

    source et crédit photo : http://www.aveclesaidants.fr