Retraite des aidants familiaux à taux plein dès 65 ans
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a publié le 14 novembre deux circulaires relatives à la retraite des aidants familiaux :
- Circulaire CNAV pour les aidants familiaux qui s’occupent d’une personne handicapée : lien ici
- Circulaire CNAV pour les aidants familiaux qui s’occupent d’un enfant handicapé :lien ici
Dorénavant, les aidants familiaux s’occupant d’une personne ou d’un enfant handicapé bénéficieront d’une retraite à taux plein à 65 ans.
L’âge du taux plein a été relevé pour les assurés nés à compter du 1er juillet 1951.
Les assurés concernés doivent posséder l’un des statuts suivants :
- Aidant familial
- Tierce personne auprès d’une personne bénéficiaire de l’Allocation compensatrice pour tierce personne
L’aidant familial ou la tierce personne est une personne qui vient en aide (totalement ou en partie) à une personne handicapée ou dépendante pour les activités de la vie quotidienne.
Le statut d’aidant familial ou de tierce personne
Pour bénéficier du statut d’aidant familial, l’assuré doit déclarer avoir assisté la personne handicapée (en qualité d’aidant familial ou de tierce personne). La déclaration doit être accompagnée des informations suivantes :
- Identité de la personne handicapée aidée
- La période au cours de laquelle l’activité d’aidant familial ou de tierce personne a été exercée
- L’absence de salariat en contrepartie de l’aide apportée
- L’assuré doit également avoir interrompu son activité professionnelle pendant une durée minimale d’au moins 30 mois consécutifs.
Demande de retraite et prise en compte du statut d’aidant
Lors de la demande de retraite, l’assuré doit indiquer s’il a interrompu son activité professionnelle pendant au moins 30 mois pour s’occuper d’une personne ou d’un enfant handicapé en qualité d’aidant familial ou de tierce personne.
Si les conditions requises sont remplies (justification du statut d’aidant ou de tierce personne, interruption de l’activité…), le bénéfice du taux plein est accordé à l’assuré dès 65 ans. La pension de vieillesse est déterminée dans les conditions de droit commun.
Dans le cas où le bénéfice du taux plein n’est pas accordé, la caisse propose à l’assuré :
- Une pension à taux minoré
- L’ajournement de la demande jusqu’à la date à laquelle il peut prétendre à l’obtention du taux plein.
source : https://www.service-public.fr
crédit photo : http://www.consulaires.com
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Retraite des aidants familiaux
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La bientraitance
La bientraitance, l'affaire de tous
En institution comme à domicile, la bientraitance “ n’est pas toujours simple ” constate Catherine Chou-Descazes, géronto-psychologue. L’accompagnement des acteurs de soin est essentiel.
Quand on parle de " bientraitance ", est-ce une façon subtile de parler de maltraitance ?
« La psychologue Patricia Chalon* en donne cette définition : " Faire preuve de bientraitance, c'est tenter de s'élever au-delà du plaisir et de la satisfaction immédiats et de privilégier l'ambition de voir en l'autre ce qu'il a de meilleur ". La maltraitance est un mot que je n'utilise pas car il fait référence à des hommes et des femmes : je n'ai jamais rencontré de gens maltraitant, c'est le système qui peut l'être. »
Pourquoi certains redoutent des situations de maltraitance dans les institutions ?
« Le rôle d'une institution c'est de faire vivre un groupe. Or, la bientraitance commence par le fait de considérer chaque personne comme unique, avec un parcours qui lui est propre, et de le respecter comme individu. Cet équilibre entre le bien-être du groupe et celui des individus n'est pas si simple. On peut aussi dire cela de l'école par exemple. »
Qu'est ce qui peut être source de maltraitance ?
« Le risque de désarroi des aidants est directement corrélé au risque de maltraitance. Chez les professionnels, il va évoluer avec le nombre de contacts que l'on a avec la personne, donc le risque de s'y attacher, et de là le besoin de se protéger ; il est aussi corrélé avec le degré d'autonomie des personnes prises en charge, et le fait de devoir accepter qu'il n'y a pas toujours de réponses aux situations. Chez les aidants naturels, il y a cette difficulté de faire le deuil d'une personne que l'on a aimé, d'un projet de vie, le risque d'épuisement, la manière dont les choses sont expliquées par le corps médical, ou encore la capacité à accepter de l'aide : ils ne sont pas là pour se substituer à un infirmier. »
Comment agit-on pour promouvoir la bientraitance ?
« On fait avancer l'idée que derrière chaque prise en charge, chaque maladie, chaque handicap, chaque perte d'autonomie, il y a une personne unique qui a non seulement des droits, mais aussi des désirs. Les recommandations professionnelles, que nul n'est censé ignorer, vont dans ce sens. Ceci posé, la démarche de bientraitance repose sur la formation des gens qui interviennent, du nombre de personnes présentes pour la prise en charge – il faut plus de soignants ! – et de l'accompagnement et l'écoute des aidants professionnels et naturels (familiaux). La bientraitance doit être organisée par tous ceux qui interviennent, du diagnostic à la vie quotidienne. »
source : http://www.lanouvellerepublique.fr
crédit photo : http://www.has-sante.fr ;http://www.muriel-carpaneto.fr
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Sortie nocturne
Son et lumières à Gandoulès
sortie réussie pour les S'EntrAidants 82 qui s'étaient donnés rendez-vous à Montpezat du Quercy pour assister au spectacle "Marie des brebis".
Après un bon repas pris en plein air, nous avons pu jouir de cette fresque paysanne qui retrace la vie de Marie, une bergère, sur une période de 80 ans, de sa naissance et son abandon jusqu'à sa mort.
De nombreux figurants en costume d'époque ainsi que le matériel utilisé nous ont fait défiler ces huit décennies avec beaucoup de réalisme et ont replongé certains d'entre nous dans leurs propres souvenirs d'enfance.
Félicitations aux organisateurs, acteurs et figurants pour leurs performances.
Un merci à Carmen, notre "locale", qui avait en charge l'organisation pour notre groupe et qui n'a commis aucun faux pas. -
Nouvelles d'ailleurs....
Fort appui de la population en faveur d'un soutien financier pour une armée d'aidants naturels impayés
Les Canadiens demandent aux gouvernements de fournir un soutien financier aux aidants naturels qui doivent réduire leurs heures de travail ou quitter leur emploi, selon une enquête effectuée auprès de plus de 4 000 Canadiens. Les résultats de cette enquête sont publiés dans une nouvelle étude du Conference Board du Canada, intitulée Comme chez soi : enquête sur les soins aux personnes âgées.
"Les Canadiens qui fournissent des soins non rémunérés à des membres de leur famille sont sous pression pour concilier leur travail et leurs responsabilités d'aidants naturels ", soutient Louis Thériault, vice-président Politiques publiques. D'après les résultats de cette enquête, les Canadiens "estiment que les gouvernements devraient fournir une compensation financière à ceux qui doivent réduire leurs heures de travail pour aider des personnes âgées. Dans le cadre d'une stratégie qui vise à prendre soin de la population vieillissante, il faudrait fournir aux aidants le soutien dont ils ont besoin" .
Faits saillants:
Quelque 60 % des Canadiens interrogés ont indiqué que les gouvernements devraient fournir une aide financière à ceux qui doivent réduire leurs heures de travail ou se retirer du marché du travail pour procurer des soins aux personnes âgées.
Aucune province ou aucun territoire au Canada n'a maîtrisé la prestation des soins aux aînés : tous ont des forces et des faiblesses à cet égard, et tous peuvent en apprendre les uns des autres.
Les coûts exorbitants sont la principale raison mentionnée par les répondants ayant des besoins non satisfaits pour ne pas recevoir des services de soins communautaires ou à domicile.
Lors du sondage, 60 % des répondants ont convenu que les gouvernements devraient fournir une aide financière à ceux qui sont obligés de réduire leurs heures de travail ou de quitter leur emploi. En revanche, 28 % des répondants sont favorables à un régime d'assurance privée obligatoire, et 25 % estiment que les soins devraient être fournis par les proches de la personne dépendante.
Voici quelques-unes des autres conclusions du rapport :
Les services de soins communautaires et à domicile sont abordables pour ceux qui les obtiennent, mais les coûts représentent un obstacle à l'accessibilité. Les « coûts exorbitants » sont la principale raison invoquée par les répondants ayant des besoins non satisfaits pour ne pas recevoir de services.
Le transport est le service de soins communautaires et à domicile le plus susceptible d'exiger des Canadiens de débourser des frais de leur poche, mais le transport est également considéré comme l'un des services les plus abordables.
EKOS Research Associates a mené cette enquête auprès de 4 127 Canadiens . La marge d'erreur pour un échantillon de 4 127 Canadiens est de plus ou moins 1,5 %, 19 fois sur 20. Cette marge d'erreur s'accroît pour les sous-groupes de la population. Les répondants se sont souvent exprimés au nom de personnes qui étaient bénéficiaires de soins. Les répondants de 55 ans et plus ont fait l'objet d'un suréchantillonnage afin de joindre ceux qui étaient les plus susceptibles d'interagir avec les services de soins de longue durée communautaires et à domicile. Par conséquent, l'échantillon représente une plus grande part de répondants plus âgés, plus riches et plus instruits que dans la population générale.
Ce rapport s'inscrit dans un vaste programme de recherche sur les soins futurs des personnes âgées, initié par l'Alliance canadienne pour les soins de santé durable (ACSSD) du Conference Board. Cette série de recherches examine de façon exhaustive les besoins actuels des aînés et ceux à venir, ainsi que les services qui répondent à ces besoins.
source: Conference Board du Canada
crédit photo : .http://go-canada.ma