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  • L'union fait la force......

    APF-APAS Retour sur la sortie des aidants du 21 mars 2017

    Nous étions 29 présents pour participer à cette journée organisée par la plateforme des aidants de l'APAS 82 et où les S'EntrAidants 82 de l'APF étaient conviés.
    Après un covoiturage savamment orchestré nous voilà arrivés à l'Auberge de Bardigues où un succulent repas nous attendait, par pudeur nous ne vous ferons partager que l'entrée......

    21-03-2017
    De très bons plats, meilleurs les uns que les autres, des produits frais et le savoir faire du chef ont fait de ce repas un délice.
    Un peu de culture pour poursuivre cette journée par la visite du village médiéval classé d'Auvillar (82).

    Malheureusement le temps n'était pas de la partie, la visite de la cité avec sa porte monumentale surmontée de son horloge, ses maisons à colombage, la halle aux grains, les demeures des notables autour de la place, les greniers à grains souterrains creusés à même la roche, tous ces témoignages pour nous indiquer qu'Auvillar était par le passé, du temps de la batellerie une cité fort prospére.
    Nous avons terminé cette agréable visite par la découverte des deux musées qui retracent par des objets variés, parfois insolites la vie de la cité.
    Un grand merci à nos deux guides qui ont su nous faire découvrir et apprécier ce beau village de France et nos remerciements aussi à l'APAS 82, avec qui nous partageons bien de valeurs, pour l'organisation de cette journée.

  • Les politiques et les aidants

    electionPour changer des "affaires", un sujet politique et d'actualité : pourquoi les politiques ne s'occupent pas des aidants ?


    Interview de Serge GUERIN (sociologue)

    source : https://vimeo.com/209113037

  • De l'aide pour les aidants !!!

    soutienLes aidants familiaux veulent davantage de soutien
    Si l’année 2016 a vu la mise en œuvre de nouvelles mesures en faveur des personnes âgées, dans le cadre de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement votée en 2015, les aidants familiaux désirent davantage. Quant à la question de la prise en charge de la perte d’autonomie, elle ne saurait être reportée plus longtemps.

    Les aidants familiaux ne souhaitent plus assumer seuls
    Les aidants familiaux sont prêts à s’occuper de leurs proches, mais veulent être soutenus, d’après le dernier Baromètre OCIRP Autonomie 2017, dont les résultats ont fait l’objet d’un débat le 24 janvier 2017 à la Maison de la Radio à Paris. Certes, le maintien à domicile d’un aîné dépendant est la solution privilégiée par plus des trois quarts des Français (76,2 %). Néanmoins, près de la moitié des personnes interrogées (49,7 %) estiment que les aidants familiaux ne peuvent pas assister seuls leurs proches dépendants au jour le jour. Conscients des difficultés inhérentes à l’accompagnement d’une personne âgée en perte d’autonomie, ils pensent que les aidants familiaux ont besoin de plus de soutien de leur lieu de travail et de la société.
    Pour parvenir à assumer leur mission de solidarité à l’égard d’un proche âgé fragilisé, les aidants familiaux salariés souhaiteraient voir la mise en place ou le renforcement de certaines mesures :
    •    des horaires aménagés (84,3 % d’aidants familiaux sont favorables à un tel dispositif),
    •    des droits sociaux maintenus même en cas de congés pour aider un proche (81,4 %),
    •    une aide au répit plus conséquente (80,4 %),
    •    des congés rémunérés (55,9 %), alors que le congé de proche aidant, entré en vigueur dans sa nouvelle version le 1er janvier 2017 est un congé sans solde (à la différence du congé de solidarité familiale pour assister un proche en fin de vie, ouvrant droit à une allocation journalière pendant 21 jours).
    Quelque 69 % des salariés estiment que c’est à l’entreprise qu’incombe la responsabilité de l’aide aux aidants familiaux. En outre, près de 60 % des aidants familiaux salariés et particuliers pensent qu’une assurance ou une assistance spécifique leur rendrait également service.

    Vers une nouvelle réforme de la prise en charge de la dépendance ?
    Près de la moitié des Français estiment que la perte d’autonomie devrait faire partie des priorités des candidats aux élections présidentielles de 2017. En outre, ils sont près de sept sur dix (67,4 %) à souhaiter voir le prochain président engager une nouvelle réforme de la prise en charge de la perte d’autonomie. Le but : assurer un financement adapté du risque de dépendance.
    Pour les Français, les possibilités de financement de la perte d’autonomie sont les suivantes :
    •    solidarité nationale : ils sont de moins en moins nombreux à ne compter que sur cette solution (18,2 %),
    •    financement direct par les aidants familiaux ou la personne dépendante elle-même : 11,8 %,
    •    financement solidaire complété par une incitation à l’assurance dépendance complémentaire : 65,3 %.
    Au fil des ans, les Français ont donc compris que si les aidants familiaux jouent un rôle primordial dans l’accompagnement des personnes âgées dépendantes, ils ne sauraient assumer seuls cette tâche. Ils attendent néanmoins de l’État de faire plus pour prendre en charge les personnes âgées en perte d’autonomie, dont le nombre ne fera qu’aller en grandissant.

    source : https://www.capretraite.fr
    crédit photo : http://fibroactions.fr

  • Une prise de conscience ?.....

    marianneStratégie nationale pour soutenir et accompagner les aidants de personnes en situation de handicap

    Qui sont ces aidants?
    Les aidants sont ceux qui viennent en aide, non professionnellement, à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de leur entourage, pour les activités de la vie quotidienne. En France, 8,3 millions de personnes de 16 ans ou plus aident de façon régulière et à domicile une  ou plusieurs personnes de leur entourage pour des raisons de santé, en perte d’autonomie ou en  situation de  handicap (soit près d’une personne sur six de cette classe d’âge).

    4 millions de personnes accompagnent des personnes de moins de 60 ans et 4,3 millions aident au moins une personne âgée de plus de 60 ans. S’agissant des personnes aidées âgées de moins de 60 ans vivant à domicile, 95% d’entre elles sont aidées par un ou plusieurs proches. Parmi ces 95%, la moitié l’est par leur conjoint, un tiers par leur(s) parent(s), un cinquième par leur(s) enfant(s) et un cinquième par leur(s) frère (s) et sœur(s).

    Si cet accompagnement par des membres de la famille de proche(s) qui ont un handicap, une maladie grave, qui ont une ou plusieurs dépendance(s) liées à l’avancée en âge, peut être un choix, il est également parfois occasionné contraint par l’absence ou les insuffisances de l’offre de services d’aide.

    Parmi eux, 57% des aidants sont des femmes (82% si l’on considère les aidants principaux d’enfants handicapés).

    47% des aidants de plus de 16 ans exercent une activité professionnelle (ou un apprentissage) et 33% sont retraités ou préretraités.

    Malgré la diversité des situations et des profils, des enjeux de santé publique et de conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle se dessinent clairement dans le processus de reconnaissance de ce phénomène et de ceux qui s’impliquent auprès de leur proche.

    Selon l'Insee, plus de huit aidants sur dix (83%) disent ressentir une charge lourde et éprouver un sentiment de solitude, et 75% se sentent anxieux, stressés ou surmenés.

    Concernant l’accompagnement de leurs enfants, les parents vivent le plus souvent une parentalité «ébranlée» qui met en grande difficulté leur équilibre personnel et familial; par ailleurs ils ne disposent pas toujours de relais ou ressources familiales suffisants.

    Ils veillent à l’articulation entre l’établissement et les soins réalisés à l’extérieur, entre les différents acteurs du secteur sanitaire et médico-social au service du projet de l’enfant.

    L’enjeu d’information et d’accessibilité (services de proximité/possibilités d’assistances à l’autonomie) est donc une nécessité pour prévenir les ruptures de parcours des personnes en situation de handicap.

    En outre, les aidants familiaux vieillissants sont souvent inquiets de ce qu’il adviendra de leurs proches handicapés lorsqu’ils seront trop âgés pour s’en occuper ou qu’ils ne seront plus là.

    Lire le rapport sur Gouvernement.fr

    source : http://www.lesocial.fr
    crédit photo : http://blog.francetvinfo.fr