répit aidants

  • Plaidoyer pour le baluchonnage

    baluchonnageAppel pour le rétablissement de l'article 37 autorisant le baluchonnage dans le texte de la Loi d'adaptation de la Société au vieillissement

    C'est au nom du Réseau Euro-Québec de Coopération autour de Baluchon Alzheimer (le "REQ", qui promeut les formules de répit à domicile innovantes pour les aidants familiaux accompagnant des personnes âgées dépendantes) que nous venons vers vous, dans l'espoir que notre démarche permette de rétablir l'article 37, qui autorise le répit et accompagnement aidant-aidé à domicile de type « baluchonnage », dans le texte de la Loi d'Adaptation de la Société au Vieillissement.

    Contexte concernant le "baluchonnage" et le répit à domicile:
    Le premier service de "baluchonnage", répit et accompagnement à domicile pour personnes atteintes d'Alzheimer et leurs aidants, a été créé il y a maintenant 16 ans, au Québec. Depuis cette date, et depuis 10 ans en Belgique, le baluchonnage a fait les preuves de sa faisabilité, de sa qualité et de son utilité pour le maintien à domicile de la personne dépendante, tout en soutenant et facilitant la vie de son aidant (voir documents ci-joints). Son modèle original, qui repose sur l'intervention d'un professionnel unique, 24h/24 et plusieurs jours d'affilée, a suscité depuis quinze ans une curiosité et un intérêt croissant dans notre pays. De nombreux expérimentations et variantes sont ainsi apparues dans toute la France, dans le cadre des plans Alzheimer successifs, à l'initiative d'associations, de municipalités, de Conseil Généraux, d'ARS, de centres hospitaliers, d'EHPAD, etc. et souvent accompagnées et soutenues par la CNSA. Elles ont montré que les besoins de répit et accompagnement à domicile étaient importants, et que le baluchonnage en tant que dispositif original permettait de répondre à des besoins non couverts de répit de longue durée de l'aidant, sans déplacement de la personne malade.

    Il semblait donc logique que la loi d'adaptation de la société au vieillissement intègre dans son article 37 le baluchonnage, définisse un cadre législatif permettant de déroger au droit du travail de manière exceptionnelle et encadrée, et envisage des expérimentations sur 5 ans, accompagnées et évaluées, avant d'éventuellement autoriser définitivement ce nouveau cadre de travail et cette nouvelle activité. Mais cet article vient d'être supprimé, selon une préconisation de la Commission des Affaires Sociales du Sénat.

    Nous, aidants, personnes atteintes, professionnels, chercheurs, décideurs, associations, sommes vraiment désolés et particulièrement inquiets de constater la disparition de l'article 37. Si près du but, nous ne pouvons nous résoudre à retarder plus longtemps un dispositif de répit et d'accompagnement à domicile qui est attendu et espéré par de nombreux aidants et personnes atteintes en France, en premier lieu chez les familles atteintes par la Maladie d'Alzheimer, mais aussi par ceux qui sont concernés par d'autres pathologies neuro-dégénératives, pathologies chroniques ou aiguës invalidantes, ou situations de handicap, qu'ils soient adultes, âgés ou enfants.

    Nous entendons les arguments qui consistent à lancer une concertation avec les partenaires sociaux et étudier les dispositifs de financement (objections à l'origine de la suppression de l'article 37 de la Loi d'adaptation de la société au vieillissement, exprimées dans le rapport de la Commission des Affaires Sociales du Sénat).

    Dans le rapport de Messieurs les Sénateurs Roche et Labazée, il est question de lancer "une étude préalable ainsi qu'une concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux concernés afin d'apprécier l'opportunité de la mise en place d'expérimentations...". Nous estimons que les études et expériences attestant de l'opportunité de ces services qui existent déjà ont déjà largement été développées (se référer aux multiples expériences dont celle du Québec et de Belgique, aux expériences qui se développent de plus en plus en France depuis 2008 sur des statuts de services expérimentaux ou innovants, aux multiples travaux de chercheurs, au Guide Pratique pour les Service innovants de Répit et de Soutien aux Aidants, publié par la CNSA en 2011...). Il importe aujourd'hui de créer le cadre législatif et de préciser les diverses modalités de prise en charge financière.

    Financement du baluchonnage :
    Sur ce point, les diverses expériences montrent l'adaptation des ARS et des Départements pour "dégager des crédits de soutien" sur leurs enveloppes de formules de répit (ex: financement sur des enveloppes d'hébergements temporaires ou d'accueil de jour qui ne fonctionnent pas bien), et les attentes des caisses de retraite pour organiser leur propre soutien. Sans l'article 37, la loi serait ainsi "en retard" par rapport à la réactivité de certaines ARS et de certains départements et en décalage par rapport aux attentes des caisses de retraite qui priorisent toutes l'aide aux aidants... sans parler de la situation des aidants eux-mêmes, qui cherchent des solutions de répit de longue durée qui n'impliquent pas nécessairement l'hébergement temporaire de leur proche (avec les conséquences négatives de cette solution sur la santé de la personne atteinte, particulièrement craintes par les aidants, qui peuvent les amener à renoncer à leur projet : une explication possible du faible recours à cette solution de répit... peu adaptée ?).

    Dérogation au temps de travail et Concertation avec les partenaires sociaux :
    Sur ce point, nous entendons tout à fait la nécessité d'organiser la concertation avec les partenaires sociaux, en s'appuyant sur celles qui ont eu lieu localement, à chaque fois qu'un service expérimental est en développement. Nous insistons aussi sur le fait que ce "nouveau métier" de « baluchonneur » répond aux attentes d'un certain nombre de professionnels de soin ou de l'aide à domicile, dans une 2ème partie de leur carrière, qui leur permet de continuer leur activité, sur un mode plus qualitatif et dans un rythme de travail plus tranquille, les préservant de risques professionnels physiques comme psycho-sociaux. D'autre part, les expériences des professionnels qui ont travaillé en relais de 8h, ou en relais de 12h (pour respecter la réglementation relative au temps de travail) ou en relais de plusieurs jours les amènent à exprimer une préférence aux relais de plusieurs jours : ils expliquent que le travail nécessite de "s'installer dans la relation et dans le domicile", ce qui représente certes une fatigue, mais qui est compensée par la qualité de la relation, par les moindres déplacements, et par le bénéfice de longues périodes de repos entre les interventions. Notons que la formule de plusieurs jours consécutifs, si elle présente un plus grand confort pour le professionnel, est aussi moins coûteuse en temps et financièrement (organisation du travail et gestion des équipes simplifiées, moins de déplacements, et moins de temps de transmissions d'information).

    Pour le rétablissement de l'article 37 :
    Aussi, si les membres de la commission considèrent que les précisions sur les dérogations au droit du travail sont trop prématurées, le REQ sollicite que l'article 37 soit toutefois maintenu sous une forme différente en garantissant dans un délai raisonnable la parution des décrets. Car nous craignons que si les choses ne sont pas suffisamment encadrées dans la loi, ces questions restent sans suite.

    Dans ce sens, nous vous proposons la réintégration de l'article 37 sous une forme différente, par exemple : « Le développement et la diversification de l'offre de répit passent par le déploiement des plateformes d'accompagnement et de répit, comme les expérimentations de prestations de relais à domicile par un seul professionnel pendant plusieurs jours consécutifs, sur le modèle du "baluchonnage" québécois. Les modalités d'encadrement du temps de travail seront fixées par voie réglementaire dans un délai d'un an après concertation avec les partenaires sociaux, ainsi que les modalités de financement de ces services dans un délai de 5 ans après étude et analyse des différentes expériences. »

    Vous savez que le REQ a déjà initié un travail de coopération auprès des porteurs de projets, bénéficiaires, professionnels, décideurs, économistes et juristes sur la question du baluchonnage, et qu'il est prêt à poursuivre cet important travail pour rendre le baluchonnage possible en France, accessible pour les familles et garantissant des prestations de qualité, évaluées et nous l'espérons labellisées, en accord avec le cadre qui sera posé par la Loi.

    « La politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire. » Richelieu.

    documentation :
    pdfArgumentaire pour l'article 37 (153 ko)
    pdfDépliant Baluchonnage (779.86 ko)
    pdfCharte Ethique (605.86 ko)
    pdfBaluchon Alzheimer (899.75 ko)

    source : Lettre du Réseau Euro-Québec de Coopération autour de Baluchon Alzheimer sur le site http://www.capgeris.com
    crédit photo : http://www.google.fr

  • Ce qu'ils n'ont pas dit.......

    Donner d'une main, reprendre de l'autre........

    impots« Le Sénat examinait cette semaine en première lecture le Projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement. Claire-Lise Campion, qui participait activement aux débats, a souhaité souligner le rôle essentiel des aidants familiaux en déposant un amendement visant à accroitre le potentiel financier de la nouvelle aide au répit.

    Est désignée comme aidant familial toute personne qui accompagne quotidiennement un proche dépendant, handicapé ou malade, et ce, quel que soit son âge.
    L’article 36 du Projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement crée un droit au répit pour les proches.
    Deux dispositifs sont prévus, dont la création d’une aide financière pour celles et ceux qui épaulent une personne en perte d’autonomie bénéficiaire de l’Allocation personnalisée d'autonomie (Apa).
    Le niveau maximum de ce soutien pourrait atteindre 500 euros par an sans avoir d’incidence sur l’aide perçue par le bénéficiaire de l'Apa.


    Néanmoins, comme le relève la Sénatrice de l’Essonne dans son exposé des motifs « un rescrit de l’administration fiscale (n°2007-26 du 24/07/07) précise que les sommes perçues en tant que dédommagement par les aidants familiaux au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH), sont imposables en tant que bénéfices non commerciaux. Une imposition qui abaisse de fait le niveau de dédommagement, déjà faible, de ces derniers. Cette prise de position de l’administration fiscale est contraire à l’esprit de la loi du 11 février 2005 qui vise à reconnaître le rôle important qu’assurent les aidants familiaux en permettant à leurs proches handicapés de les dédommager ».

    En d’autres termes, l’aide financière au répit créée par le projet de loi entrera dans le calcul de l’impôt sur le revenu de ses bénéficiaires. Ce qui réduit à terme le montant de la somme distribuée. C’est pourquoi elle a proposé d’amender l’article 36 afin que ces montants soient explicitement exonérés de l’impôt sur le revenu.

    Les échanges autour de la disposition portée par la Sénatrice de l’Essonne se sont néanmoins soldés par un retrait de l’amendement. La ministre de la famille et le rapporteur arguant notamment que celui-ci relève de la loi de finances et que son impact en termes de recettes fiscales mérite d'être évalué. Justification entendue par Claire-Lise Campion qui, lorsque se profilera le temps d’étudier la loi de finances pour 2016, ne manquera pas de réitérer sa proposition.»

    source : http://www.clairelisecampion.fr (retranscription in extenso de l'article)
    crédit photo : http://www.lepetitjuvisien.fr

  • Témoignage

    Voici un texte sur le "Répit des aidants" emprunté sur le site de La Maison des Aidants, un témoignage qui,  j'en suis sûr, rappelle bien des choses à bon nombre d'entre nous.......

         Ma journée de répit

      repit Ce texte je l’ai écrit aussi pour que les non-aidants puissent voir ce qu’est une journée d’aidant soit disant dite avec répit car on a un moment dans la journée de répit, mais pas la journée complète, mais même une heure ou deux ça apporte beaucoup.

        Maman a la maladie d’Alzheimer (je l’appelle « l’invité » quand je parle de la maladie d’Alzheimer et de maman). Lundi, maman est en accueil de jour. Comme maman peut marcher et qu’elle n’est pas incontinente, elle a été classée en GIR3.

        Voilà la journée de lundi dernier :


        7h30, ce matin le réveil s’est fait plus tôt, tu as ouvert tes yeux doucement avec ton sourire Ce sourire bonjour mais qui ne va pas rester longtemps avant de te présenter ton petit déjeuner, il faut que je regarde le taux de monsieur diabète. Je te donne tes bonbons pour monsieur diabète, madame hypertension et notre invité. Et la piqûre que j’appelle vitamine. Bonbons et vitamine ne sont pas les vrais mots, mais ils passent mieux que cachets et insuline.

        Je m’absente quelques minutes le temps que je sorte les chiennes. Pendant ce temps tu avales ton déjeuner sous la surveillance de ton mari qui a plus les yeux rivés sur la télé.  Je rentre de ma sortie, tu me dis bonjour et que tu es contente de me voir, alors on se redit bonjour. Je déjeune vite fait car l’heure tourne et je sais qu’après il y a le combat avec la salle de bain.

        Allez on y va, doucement, tu commences à parler dans ton langage. Tu me regardes remplir le lavabo pour faire ta toilette, tes jolis mots d’oiseaux commencent à se faire entendre. L’invité peut te faire dire ce qu’il veut, je n’en tiens pas compte car je sais que ce n’est pas toi qui le dit. Alors je commence à chantonner, le calme s’installe doucement. On enlève le pyjama avec difficulté, tu as peur de te dévêtir, je te rassure en te faisant voir tes vêtements que l’on va mettre après la toilette. Le premier contact avec l’eau sont tes mains, le courant passe mieux pour la suite de la toilette. Je t’habille, te coiffe et te mets un peu de parfum. « Je suis jolie comme ça, je vous remercie, vous êtes gentille avec moi ». Eh oui, ce « vous » qui fait son apparition, de temps en temps.

        9h00, on met le manteau, les chaussures sans problèmes, tu es contente, tu sais que tu vas sortir. Direction la voiture, ça aussi tu aimes bien, petite musique de fond et nous voilà parties.

        Le voyage vers la maison des fleurs se passe en silence, de temps en temps tu me dis que c’est beau je te réponds oui, autour de nous il n’y a que des champs, c’est vrai la nature est belle.

        9h30, nous voilà arrivées à la maison des fleurs, on dit bonjour, tu prends ton café et moi mon thé. On discute avec les autres personnes, des fêtes, du froid de tout ce qui s’est passé pendant les vacances.

        10h00, je dois partir et te laisser, c’est ta journée accueil de jour et moi normalement un temps de répit. Je reprends la route, musique de fond mais seule dans la voiture et je pense et je pense.

        10h30, je suis de retour à la maison, j’ai rapporté le pain et le journal comme chaque matin. Comme d’habitude papa ne me demande pas comment ça s’est passé, il prend son journal et fait sa lecture quotidienne, le tiercé, c’est important !!!

        Puis il me dit : Tu ressors pas les chiennes ? Tu fais quoi à manger pour midi ?

        D’habitude le lundi quand je rentre, je ressors les chiennes et attaque une partie du ménage. Comme ça, ça me donne une journée en plus avec maman. Mais en ce moment je suis fatiguée moralement et physiquement, les batteries ont du mal à se recharger. Le métier que j’exerçais avant m’a donné des douleurs qui se font ressentir à l’arrivée du froid et de l’humidité.

        Je craque, je sors les chiennes, un peu d’air pour se calmer, respire, zen, réfléchis. Je rentre, prépare à manger, lui les yeux toujours rivés sur le journal. Pas de discussion, pas de dialogue, silence.

        12h15, il part pour son tiercé, je mange seule, je n’attends pas, je pense à maman qui doit être en train de manger aussi.

        13h30, il est rentré depuis une demi-heure, je ressors les chiennes et oui elles ont leurs horaires c’est décidé, aujourd’hui je ne ferais rien, je vais profiter pour une fois de mon répit et tant pis pour le ménage.

        14h15, j’ai fini la vaisselle, tout est rangé dans la cuisine, je fais les cafés et je pars dans ma chambre avec mes chiennes. Je bois mon café tranquille, j’allume l’ordinateur, tape musique zen, me mets dans mon lit sous ma couette. Mes trois petits tas de poils à coté de moi, je souffle, ferme les yeux et pense. Mais il ne faut pas que je dorme car… 15h15, il faut que je ressorte les chiennes, d’habitude elles sortent à 16h mais à cette heure je repars chercher maman.

        15h45, départ direction la maison des fleurs.

        16h15, arrivée, heureuse de se retrouver, elle m’attendait depuis un moment, je demande si la journée s’est bien passée.

        16h30, direction la maison, on rentre, maman est fatiguée, le principal c’est que sa journée s’est bien passée.

        17h00 à la maison, les louloutes lui font la fêtes, maman est contente, plein de câlins, plein de bisous c’est génial.

        17h45, on regarde encore le taux de monsieur diabète, bonbons et piqûre de vitamine.

        18h00 on dîne comme les poules, mais maman a gardé cette habitude depuis son hospitalisation de 1983.

        19h00 la table est débarrassée, on fait la vaisselle toute les deux pendant que papa balaie la salle à manger.

        19h30 je ressors les chiennes, maman s’impatiente, elle est fatiguée, je lui dis j’arrive tout de suite.

        20h15, elle ne tient plus, elle commence à s’énerver, je ne force pas plus loin, direction salle de bain, pyjama et au lit. Une des chiennes se couche à ses coté et elles s’endorment toutes les deux, je les regarde et les larmes me montent.

        22h00, il faut que je la réveille, je suis obligée pour contrôler monsieur diabète s’il n’est pas trop bas. Une caresse sur la joue et tout doucement elle se réveille avec un sourire et son regard dans le vide qui me fixe. Maman se laisse faire, je la lève doucement pour l’emmener une dernière fois aux toilettes comme ça la nuit est plus tranquille. Maman se recouche sans difficultés, ferme les yeux et repart dans son sommeil. Je ressors les chiennes, dernière sortie pour elles aussi.

        22h30, je pars dans ma chambre avec mes louloutes, dis bonne nuit à mon père, j’allume mon ordinateur, regarde ma boite mail, regarde ce que mes amis ont publiés, même ce soir c’est décidé je ne m’occupe de rien, ni compte, ni lettre, rien. Et je me mets à écrire cette journée, cette journée de répit où j’ai décidé par la fatigue de ne rien faire, même si ce n’est pas une journée complète, il y a eut un moment de répit, un moment de répit pour un aidant c’est important.

        Car un aidant sans répit, c’est des journées complètes non stop, pas de weekend, pas de vacances. Je sais qu’il y en a qui vont penser, tu l’as choisi, tu assumes. J’assume et je ne regrette rien, si je revenais en arrière je ferai le même choix, car ces moments que je vis avec ma maman, même si ce n’est pas tous les jours rose, si j’avais continué mon activité, je n’aurai pas pu tout vivre ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant.

        L’amour qu’elle m’a donné quand j’étais enfant, adolescente, je le lui redonne aujourd’hui et j’irai jusqu’au bout, même si maman ne sera plus maman; à mes yeux elle restera maman. Désolée si mon histoire a été longue.

     Doune


       



    source : lamaisondesaidants.com
    crédit image : bienvivrechezsoi.com

  • Vacances Répit Famille

    Vacances Répit Famille

    Bien que similaires en terme de vacances en famille, aidants et personnes en situation de handicap, VRF se démarque du Village Séjour Accompagné d'Allassac en Corrèze par le fait qu'il est orienté en direction du répit des aidants familiaux.


    VRF

    Cette solution innovante associe un village de vacances et une structure médico-sociale permettant de "passer" des vacances  dans des conditions adaptées.
    L'aidant peut dans cette structure :
    - "souffler": l'aidé pouvant être pris en charge par un accueil temporaire,
    - échanger pour être soutenu: profiter d'informations et de formations,
    - se détendre pour se ressourcer: par d'excellentes conditions d'hébergement  et d'accueil, par de nombreuses propositions de loisirs......
    Ces structures adaptées pour tous les handicaps sont ouvertes à tous.
    Possibilité de prise en charge d'une partie de votre séjour (voir sur le site VRF).
    Agrément Tourisme et Chèques Vacances.