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  • Du répit pour les SAAD

    Services d’aide et d'accompagnement à domicile : le gouvernement mobilise 25 millions d’euros supplémentaires pour le fonds de restructuration

    euroMarisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Laurence ROSSIGNOL, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie ont annoncé la mobilisation de 25 millions d’euros supplémentaires pour le fonds de restructuration des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD).

    Cette décision est prise alors que le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement doit entrer en vigueur en janvier 2016 et que les débats du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2016 sont en cours.

    Soutenir financièrement les SAAD en difficulté

    Le fonds de restructuration de l’aide à domicile permet de soutenir financièrement les SAAD en difficulté économique et engagés dans des plans de restructuration. 130 millions d’euros ont déjà été mobilisés depuis 2012. Cela a permis de soutenir près de 1 600 services, dont 460 employant 53 000 salariés en 2014.

    En 2016, un régime unique d’autorisation pour l’ensemble des SAAD sera mis en place. Aussi, ce financement de 25 millions d’euros supplémentaires doit-il permettre la refondation des services du domicile, « processus indispensable pour réussir la mise en œuvre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement », annonce le gouvernement.

    Les SAAD tiendront un rôle important dans la mise en œuvre de la prévention, de la réforme de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile et du nouveau droit au répit pour les proches-aidants.

    Cette enveloppe de 25 millions d’euros vient compléter :

    • l’enveloppe équivalente de 25 millions d’euros, débloquée il y a un an, afin de compenser, dès 2015, l’accord salarial de la branche de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile au profit de 230 000 professionnels,
    • la mobilisation de 8,5 millions d’euros, annoncée le 6 octobre dernier, pour favoriser les rapprochements entre les structures d’aide et les structures de soins à travers les services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD).

    crédit photo : http://www.linternaute.com
    source : http://www.silvereco.fr

  • Un petit pas, + un petit pas.....

    Lu pour vous dans "Le quotidien d'information en ligne des collectivités territoriales et de leurs partenaires" :

    L'Anesm se penche pour la première fois sur les aidants familiaux


    anesmL’ANESM (L'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicaux sociaux)  qu’est-ce que c’est ?
    Créée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2007, l’Anesm est née de la volonté des pouvoirs publics d’accompagner les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) dans la mise en œuvre de l’évaluation interne et externe, instituée par la loi du 2 janvier 2002.

    Le soutien des aidants non professionnels.
    L’Anesm publie une nouvelle recommandation de bonnes pratiques professionnelles. Celle-ci porte sur un thème essentiel, mais encore peu exploré par l'Anesm : le soutien des aidants non professionnels. Il s'agit plus précisément d'une recommandation à destination des professionnels du secteur social et médicosocial pour soutenir les aidants de personnes âgées, d'adultes handicapés ou souffrant de maladies chroniques et vivant à domicile

    Champ et objectifs

     La recommandation propose des orientations et des pistes d’action aux professionnels de structures sociales et médico-sociales pour accompagner ou soutenir les aidants non professionnels des personnes âgées dépendantes, des personnes adultes handicapées et/ou des personnes adultes atteintes de maladies chroniques vivant à domicile.

    4 catégories de structures sont ainsi visées :
    •    les services d’aide et de soins à domicile (Saad, Ssiad, Spasad, SAVS, Samsah) ;
    •    les accueils temporaires (accueil de jour, de nuit ou hébergement temporaire) ;
    •    les unités d’évaluation, de ré-entraînement et d’orientation sociale et socioprofessionnelle pour personnes cérébro-lésées (Ueros) ;
    •    les dispositifs d’informations (Clic, centres ressources).

    Cette recommandation se structurera autour des thématiques suivantes :
    •    La place et le rôle d’aidant non professionnel dans l’accompagnement de la personne aidée (repérage des aidants, différenciation entre l’aidant représentant légal et l’aidant non représentant légal, place dans le projet personnalisé, valorisation de leur investissement, analyse et accompagnement des résistances, etc.)
    •    La cohérence et la coordination de l’accompagnement de la personne aidée (organisation des responsabilités de chacun, organisation des informations transmises, place de l’aidant dans la coordination, etc.)
    •    Les situations complexes (conflits entre les aidants, entre l’aidant et l’aidé, entre l’aidant et les professionnels, etc.)
    •    L’adaptation, le changement ou la fin d’un dispositif (identification des facteurs de fragilité, avancée en âge, fin de vie, etc.)
    •    La promotion des projets de soutien et de répit pour les aidants (mise en place d’une plateforme de répit, partenariat, information sur les dispositifs de répit existant, etc.)
    •    Le soutien aux professionnels dans leur relation avec les aidants (projet de service/établissement, renforcement des compétences, stratégies de soutien et de formations, etc).

     Pour en savoir plus :
    Sur la publication : lien ici
    Sur la synthèse de la recommandation : lien ici

    Sources : http://www.anesm.sante.gouv.fr ; http://localtis.info
    Crédit photo : http://www.789radiosociale.org