• Village Répit Familles

    vrfComment financer son séjour dans un Village Répit Familles ?
    Pour les proches aidants, partir en vacances avec la personne aidée dans une structure adaptée peut vite représenter un budget. L’action sociale des institutions de retraite complémentaire AGIRC ARRCO peut prendre en charge une partie importante du coût du séjour au titre de leur axe prioritaire de soutien aux aidants.

    Les Villages Répit Familles, qu’est-ce que c’est ?
    - Les Villages Répit Familles sont une nouvelle offre de répit disponible tout au long de l’année qui réunit sur un même site :
        - Une structure médico-sociale entièrementcabane adaptée et accessible aux personnes à mobilité réduite et un personnel médico-social présent 24h/24,
        - Un établissement de tourisme social et familial, proposant des activités variées et adaptées.

    3 villages sont déjà ouverts :
        VRF Touraine ,37230 Fondettes
    , 1er village dédiée à l’accueil des personnes âgées dépendantes et de leur proche aidant pour des séjours de détente.
        VRF LES CIZES ,39170 Saint-Lupicin
    , adapté à l’accueil des personnes en situation de handicap moteur
        VRF LA SALAMANDRE ,49170 Saint-Georges-sur-Loire, adapté aux personnes atteintes de maladies invalidantes rares (neurologiques dégénératives ou neuromusculaires).

    Combien ça coûte ?
    agirc - Au-delà de leur forte implication dans VRF, l’action sociale des institutions de retraite complémentaire Agirc Arrco a décidé de favoriser l’accès au répit proposé dans les Villages Répit Familles prévoyant une prise en charge significative du coût de premiers séjours. Cette aide financière est pratiquée par la grande majorité des institutions. Expérimentée en 2015 et 2016 sur les 2 premiers séjours, elle est reconduite pour la période 2017 et 2018 et étendue au-delà du 2nd séjour.

    Concrètement, elle permet la prise en charge de 75 à 85 % de prise en charge du coût de séjour ou de location pour le 1er séjour (de l’aidé) sur la base de 2 semaines par an. Elle est modulée en fonction du statut d’imposition des bénéficiaires (aidant et aidé) et s’applique dans les 3 villages existants à ce jour. Les bénéficiaires ne s’acquittent donc que du reste à charge, soit 15 à 25% des coûts.

    Par exemple, un séjour de 14 jours pour 2 personnes en pension complète à VRF Touraine d’un prix de 2 626 euros, ne leur sera facturé que 394 euros (si non imposables) ou 657 euros (si imposables). (tarif indicatif, non contractuel)

    Cette aide est de 50 à 75% à partir du 2nd séjour l’année suivante.

    Pour en savoir plus sur VRF, Vacances Répit Familles, les Villages Répit Familles et l’aide aux séjours des institutions de retraite complémentaire Agirc Arrco, pour vous aider et vous accompagner dans la préparation de votre séjour :

    Tel : 05 57 885 855 (appel non surtaxé)
    Découvrez les villages en vidéo sur : www.vrf.fr

    source : https://www.vrf.fr
    crédit photo : http://www.unlitaupre.fr; arrco-agirc; https://www.vrf.fr

  • Salariés aidants : un nouveau guide pour les entreprises

    Salariés aidants : un nouveau guide pour les entreprises

    age villageUne BD sur la vie quotidienne
    "Il y a plus de salariés qui aident un parent âgé que de salariés parent d'enfants en bas âge." La révolution de la longévité touche aujourd'hui les entreprises affirmait déjà en 2013 Michèle Delaunay alors ministre des personnes âgées, à l'occasion de la Journée Nationale des Aidants le 6 octobre.
    L'observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) et l'Union nationale des associations familiales (UNAF) proposent un nouveau guide à destination des entreprises dont leurs salariés qui aident un parent âgé qui se fragilisent, un enfant handicapé, un proche atteint d'une pathologie.

    Salariés aidants : un nouveau guide pour les entreprises
    Une bande dessinée met en scène Séverine et Mathieu qui accompagnent au quotidien elle, sa maman qui se fragilise, et lui un fils handicapé.
    On s'amuse des réactions des collègues qui critiquent les absences, les coups de fils personnels, les coûts de stress de ces deux collègues, visiblement très accaparés par leur vie personnelle d'aidant... sans beaucoup de reconnaissance ni de soutien... du moins au début

    En effet ces salariés se taisent. Ils craignent pour leur réputation, leur évolution de carrière (15% disent avoir été pénalisés). Alzheimer notament serait une maladie que l'on préfère taire de peur qu'elle ne nous contamine et nuise à notre image dans l'entreprise.

    Suivi administratif, organisation des soins quotidiens, accompagnement à la vie sociale, gestion du budget, coordination, vigilance, veille, soutien psychologique, communication, activités domestiques… la BD met en scène les réalités quotidiennes de ces salariés aidants qui vivent souvent à plus de 200 km de leur proche.

    Ce guide met aussi en avant les dernières avancées législatives autour des congés destinés aux proches aidants, tous ces accords d'entreprises, ces services ouverts aux salariés aidants et valorisés dans le Prix Entreprises Salariés Aidants*, ces rencontres ou cafés des aidants® qui permettent de se poser, de partager et d'imaginer de nouvelles solutions pratiques.

    Les salariés-aidants ont besoin de reconnaissance de leurs managers, d'appuis, d'informations pratiques, de soutiens pour concilier leur vie professionnelle, leur vie personnelle et leur vie de proche aidant.

    En retour, ces salariés-aidants vont aussi apporter leurs expériences, leurs connaissances, leurs compétences déployés dans cette aide : psychologie, organisations de situations complexes, budgets...

    Téléchargez la Bande dessinée de l'Orse et l'Unaf "Les entreprises et leurs salariés aidants familiaux"
    Ainsi que le Guide complet de 73 pages.

    source : http://www.agevillage.com
    crédit photo : http://www.agevillage.com,

  • Quand la volonté est politique.....


    la reunionLe "Répit-Repos", un dispositif efficient au service des aidants familiaux
    "À chaque partage d'expérience, on se sent moins seul et on fait le plein d'énergie pour repartir de plus belle."

    SOLIDARITÉ.
    Mesure phare de la loi d'adaptation de la société ausituation vieillissement, le "Répit-Repos" permet aux proches qui aident, en permanence, des personnes âgées ou porteuses de handicap, de souffler. À La Réunion, nombre de familles en font un usage heureux.

    "C'est vraiment un grand bol d'air dans ma vie, une parenthèse qui fait du bien ! C'est un grand soulagement," s'exclame Jacqueline. Maman d'une fille adulte handicapée (psychomoteur) elle fait régulièrement appel au "Répit-Repos".
    De quoi s ˜agit-il ? "C'est un dispositif qui permet, à nous autres aidants familiaux, de vaquer à nos occupations journalières ou alors de prendre quelques jours de vacances dans un cadre adapté."

    En semaine, il lui arrive de laisser sa protégée aux bons soins d'une personne agréée afin de remplir les diverses et multiples obligations qui sont celles de l'active retraitée qu'elle est. Parfois même, en compagnie de son mari, elle s'accorde un week-end dans l'une ou l'autre structure hôtelière mise en place dans ce cadre. "À ce moment-là, nous confions notre fille à la garde de notre fils aîné ou à un autre membre de la famille. Mais, il y aurait, aussi, la possibilité, de la laisser à une personne agréée."

    Jacqueline pourrait, tout aussi bien, s'offrir par ses propres moyens, une escapade dans un établissement huppé de l'île, mais ce qu'elle retire de ses "séjours Grand'R" ou des "Kaz Grand'R" n'est en rien égalable. "Ce sont des rendez-vous conçus spécialement pour nous les aidants, avec des activités et des conférences enrichissantes. On apprend beaucoup sur nos droits, sur la législation, sur la santé, sur la psychologie ; on s'adonne au yoga, à la gymnastique ; on rencontre d'autres familles avec lesquelles on partage des expériences et des chemins de vie. À chaque fois, on se sent moins seul et on fait le plein d'énergie pour repartir de plus belle à la tâche."

    Le "Répit-Repos" institué par le conseil départemental en 2010, a aujourd'hui toute sa place dans le tissu de l'action sociale de l'île, maillant des réseaux multiples (État, collectivités locales, associations !). L'attribution de la bourse d'heures, pour une prise en charge globale de l'accompagnement, est soumise systématiquement à une évaluation au domicile de l'aidant par une infirmière.

    "Cette action répond aux orientations de la politique d'action sociale menée par la collectivité sur l'accès aux vacances et loisirs, en particulier en faveur des populations en difficultés, en situation de handicap, de dépendance," expliquent les services compétents du palais de la Source.

    Une action frappée au coin du bon sens et de la responsabilité collective quand on sait que l'épuisement est une des principales causes de maltraitance au sein des familles confrontées à une personne âgée ou handicapée.

    Les non-professionnels sont majoritaires
    Sur les 68 000 aidants, les non-professionnels sont majoritaires. 70 % des aidants (soit environ 48 000 personnes), sont des aidants non-professionnels et quasi exclusivement des membres de la famille. Il apparaît également que 3 adultes handicapés sur 4 (environ 11 400) reçoivent une aide régulière en raison de leur état de santé. C’est ainsi que 20 000 personnes aident les adultes handicapés à accomplir les actes de la vie courante. Dans 8 cas sur 10, l’aide apportée est uniquement non-professionnelle. L’INSEE prévoit à l’horizon 2030, 250 000 personnes âgées de plus de 60 ans, soit le quart de la population totale de La Réunion. Sur notre territoire, les situations d’incapacité et de dépendance apparaissent plus précocement, et le processus de vieillissement intervient plus tôt, en moyenne dès 50 ans. Selon l’Observatoire Régional de la Santé, sur la base de l’enquête HID (Handicaps-incapacités-dépendance) réalisée en 2004 à La Réunion, 2 personnes âgées aidées sur 3 (30 000) le sont uniquement par leur entourage.

    Formules
    - La Bourse d’heures est un service ponctuel consistant à libérer temporairement le proche aidant du rôle d’accompagnement qu’il tient, pour lui permettre de prendre du temps pour des activités ou des démarches. - Le Séjour "Grand’R" est un séjour de rupture en pension complète proposé autour de deux offres : le séjour Détente/loisirs sur le site du Village Corail à Saint-Gilles-les-Bains et le séjour Détente/relaxation sur le site du Village des Sources à Cilaos. - La Kaz Grand’R. Maison d’accueil des aidants offre des journées et séjours aux proches aidants. Un accompagnement global est proposé à partir d’une programmation d’activités formatives et informatives telles que des ateliers de développement personnel, formations thématiques. - Le "Café des aidants" (label de l’Association française des aidants) il s’agit de lieux, des temps et des espaces d'information, destinés à tous les aidants, quels que soient l'âge et la pathologie de son proche. Ces rencontres mensuelles sont co-animées par un travailleur social et un psychologue experts de la question. À chaque rencontre une thématique est proposée pour amorcer des échanges. L’objectif est d’offrir un lieu dédié, pour échanger et rencontrer d'autres aidants dans un cadre convivial.

    Étude
    Selon une étude du ministère de la Santé et des Affaires sociales, le nombre pourrait bondir avec le vieillissement de la population. La part des plus de 60 ans devrait passer en effet de 22 % en 2007 à 32 % en 2060. Ces aidants ont en moyenne 59 ans et 53 % sont des femmes. 20 % d’entre eux ressentent une charge importante du fait de leur aide, moyenne ou lourde. 56 % des aidants qui ressentent une charge lourde déclarent que celle-ci affecte leur santé et 83 % déclarent éprouver un sentiment de solitude.

    Quelques chiffres
    Sur l’année 2016 le dispositif "Répit-Repos" se décline selon les chiffres suivants : - 26 532 heures réalisées au domicile dans le cadre de la Bourse d’heures (1 713 bénéficiaires) ; - 451 séjours Grand’R opérationnalisés (1 254 bénéficiaires) ; - 29 journées et 13 séjours de répit réalisés à la Kaz Grand’R (700 bénéficiaires) ; - 34 cafés des aidants : (243 bénéficiaires).

    Définition
    La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie définit comme suit un aidant familial : "Toute personne qui vient en aide, à titre non-professionnel, en partie ou totalement, à une personne âgée dépendante ou une personne handicapée de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne." 

    source : https://www.clicanoo.re
    crédit photo : https://sandral3fle.,http://www.ouest-france.fr,http://julien.baret.de.la.roussonniere.over-blog.com