Bientôt les Vacances !
Dans un mois et demi, les vacances d'été seront là.
Il est encore temps d'y réfléchir.
Pour vous y aider voici un lien vers : le guide des vacances accessibles et d'autres tout aussi utiles vers des sujets que nous avons déjà traités :
Vacances répit famille
Village séjour accompagné
INFO - Page 39
-
Pensez-y !
-
Idées reçues :
Un handicap, c’est toujours visible........
Dans l’article 2 de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives et psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».
Vous pensez qu’un handicap se voit toujours : personne en fauteuil roulant, personne malvoyante avec une canne blanche, personne se déplaçant avec un déambulateur…
Cependant ce n’est pas toujours le cas. Il existe une multiplicité de handicaps (moteurs, sensoriels, psychiques, cognitifs) de par leur origine médicale et de par leurs conséquences. Certains types de handicap sont plus difficilement perceptibles que d’autres. On parle alors de handicap invisible. Celui-ci se manifeste par des difficultés qui sont dites handicapantes à partir du moment où elles sont fréquentes et qu’elles ont des conséquences sur la vie quotidienne de la personne et la participation sociale de celle-ci. Elles peuvent être fluctuantes, intermittentes et invisibles dans certaines situations ou à certains moments.
Par handicap invisible, on fait souvent référence aux séquelles du traumatisme crânien notamment avec les troubles cognitifs, psycho-affectifs et comportementaux qui peuvent passer inaperçus lors des évaluations standardisées
mais qui perturbent le quotidien.
Parfois, la personne elle-même n’a pas conscience de ses troubles (anosognosie) et lorsqu’elle en a conscience, elle se sent isolée, non comprise. Ces difficultés cognitives et comportementales sont un frein à la reprise d’une vie autonome et à la reprise d’une vie sociale.
En fait, les handicaps invisibles sont les handicaps les plus nombreux. En dehors des séquelles du traumatisme crânien, d’autres maladies peuvent avoir des symptômes peu visibles comme par exemple la sclérose en plaque qui se manifeste par poussée, occasionnant de la fatigue, des douleurs, des pathologies neuromusculaires …
Ainsi, les handicaps invisibles peuvent se manifester de différentes manières. En voici quelques exemples :
- La fatigabilité : elle peut être physique et psychique. La fatigabilité est une conséquence fréquente des différents handicaps ;
- La douleur : elle peut être chronique ou permanente. De par sa fréquence et/ou son intensité, elle peut être invalidante. La douleur peut également évoluer par crises répétées.
- Les troubles de la mémoire : ils deviennent handicapants quand ils se répètent, provoquent des erreurs et empêchent le bon déroulement des activités quotidiennes mais également professionnelles.
- Les difficultés d’audition et les surdités sont une forme de handicap invisible. Elles demandent un effort important de concentration à la personne. La compréhension peut être perturbée et la communication entravée avec les autres.
- Les troubles psychiques : la dépression, les phobies (par exemple la claustrophobie). Ces troubles peuvent entraîner des modifications du comportement et perturbés le quotidien.
- Les troubles de l’apprentissage scolaire : troubles liés au langage, à l’attention, à la lecture, à l’orthographe, au calcul. Il s’agit de troubles cognitifs qui ne sont pas en lien avec un retard mental ou un déficit d’intelligence mais qui peuvent avoir des conséquences sociales, psychologiques importantes : avoir des difficultés pour lire, écrire, calculer, s’exprimer peut limiter la participation sociale si les troubles ne sont pas diagnostiqués et pris en charge.
Etc…
Souvent, la société est mal informée. Le caractère invalidant n’est pas toujours reconnu, par conséquence, il est mal pris en charge. Cela oblige les personnes souffrant de handicap invisible à se justifier, même si parfois, elles ne le peuvent pas (cas du traumatisme crânien qui est dans le déni).
Ainsi, le handicap n’est pas toujours ce qui est le plus difficile à vivre, c’est le regard, l’incompréhension des autres.
Pour aller plus loin :
- Les handicaps invisibles : Comment les identifier, les combattre, les surmonter, de Henri Rubinstein. Editions du Seuil, 2008
- http://www.crlc38.org/mieux-connaitre-le-handicap
- http://www.handicap-invisible.fr/
source : http://www.aveclesaidants.fr
crédit photo : http://corporate-assistance.com -
Piqûre de rappel
L’aidant familial face aux impôts …
Même s’il reste encore quelques jours pour les uns ou quelques semaines pour les autres avant l’échéance ultime pour les déclarations d’impôts sur le revenu, il nous parait important de revenir sur la déclaration des sommes perçues es-qualité par un aidant familial.
Par définition, la prestation de compensation du handicap (PCH) est et reste non imposable. Mais les sommes perçues es qualité par les salariés aidants et les aidants familiaux deviennent imposables pour eux et doivent apparaitre sur leur déclaration de revenu, même si elles proviennent de la PCH attribuée à la personne aidée.
En ce qui concerne l’aidant familial qui lui, n'est pas salarié pour cette activité, les sommes perçues ne sont pas soumises à cotisation sociale, mais sont imposables pour lui dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
Par le fait et quel que soit le montant, ces sommes confèrent aux aidants familiaux la qualité d'assujettis à TVA au même titre que l'exercice d'une activité économique réalisée de manière indépendante et les autorisent à déduire comme frais les dépenses nécessitées par l'exercice de leur activité d’aidant familial.
Toutefois, si le montant annuel perçu est inférieur à 32600 €, l’aidant bénéficie d’une franchise de base qui le dispense de l’acquittement de la TVA, et d’un abattement forfaitaire pour frais, calculé automatiquement de 34% avec un minimum de 305 €.
En résumé si en qualité d’aidant familial vous percevez plus de 32600 € par an vous êtes obligatoirement soumis au régime TVA et pouvez déduire du dédommagement perçu les frais occasionnés par l’exercice de votre fonction. Si vous percevez moins, vous avez le choix entre l’abattement automatique forfaitaire assorti d’une simplification qui vous dégage des soucis de la TVA et, si vous le souhaitez le régime précédemment évoqué.
Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-50674QE.htmPour vous aider à remplir votre déclaration : lien ici
crédit photo : https://www.google.fr
source : http://apf58.blogs.apf.asso.fr -
Guide nutrition
Des conseils nutrition ......
Trouvé pour vous sur le net, sur le site de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) le guide nutrition pour les aidants des personnes âgées.
Un guide qui donne des conseils pratiques, des astuces et des réponses pour soutenir au mieux la personne fragilisée.
Il est important de ne pas tout faire à la place de la personne aidée, de lui permettre de préserver ses capacités d'action et de décision.
Pour se rendre sur le site consulter le guide, veuillez suivre le lien ici.
source : http://www.inpes.sante.fr
crédit photo : http://insights.ingredientsnetwork.com